Habillé d’un bel emballage rosé il nous laisse imaginer une odeur douce et fruitée pour un moment de vraie détente. La senteur est effectivement très féminine et agréable, se plonger dans son univers est donc un réel bonheur et  prélever du produit un réflexe plutôt rapide à prendre.  Si vous êtes séduites par l’odeur du gommage vous apprécierez les minutes post douche où cette dernière persiste un moment sur les jambes même si personnellement j’ai tendance à les hydrater peu après la couvrant malheureusement. 

Au niveau de l’exfoliation je trouve ce produit parfait pour la mi-saison que nous traversons et l’inespéré été qui se fait attendre. Je m’explique : les grains étant plutôt fins ils exfolient plus en douceur la peau et ne l’agressent pas tout en leur faisant du bien. En imaginant que l’été arrive un jour où que vous ayez décidé de passer vos vacances sur une île, à la plage, bref au soleil, je pense qu’il s’agit du bon gommage pour une peau bronzée et donc légèrement asséchée. De même la concentration des grains semble plus importante que dans la plupart des gommages que j’ai pu tester ce qui permet de traiter parfaitement et complètement une zone. 

A l’utilisation le gommage mousse légèrement sur la peau humidifié permettant de bien répartir le produit puis devient un peu plus sec une fois étalé. Ce n’est pas la texture à laquelle je suis la plus habituée mais en prélevant un peu d’eau sur vos doigts vous pouvez modifier sa constitution et la moduler de nouveau si vous le souhaitez. Le tout se rince très facilement et je n’ai pas localisé de grain astucieusement caché dans un endroit non-grata de mon anatomie. 

Au final Le Gommage Divin de Lierac nous laisse la peau douce, soignée et qui sent bon ! C’est donc un gommage qui va pouvoir convenir aux personnes qui découvrent les gommages et n’étant pas spécialement rassurées par le côté « agressif » de ces derniers ou bien pour celles qui souhaitent laisser souffler leur épiderme entre plusieurs périodes de soins plus ou moins intensifs. 

Je vais terminer par remercier SantéDiscount qui m’a une nouvelle fois fait confiance pour le test et l’adoption de leurs produits et pour vous en faire profiter également je vous propose de vous rendre sur leur page Facebook truffée de promotions pour profiter de 5% de réduction sur votre commande (valable pour dix commandes en tout donc il vous est permis de craquer en plusieurs fois !). Pour plus de détails sur le Gommage Divin de Lierac et ses autres compagnons de bain et de soins vous pouvez le retrouver sur sa fiche descriptive. 

A force de les apprivoiser au fil des pages, j’ai de plus en plus l’impression qu’il s’agit de la version plus lisse et plus discrète des Lannister dissimulant leurs stratégies et mesquineries sous de beaux sourires. Les roses possèdent des épines et ça les Tyrell l’ont bien compris. Je vous propose ainsi aujourd’hui de plonger avec moi dans l’univers de Haut-Jardin en habillant vos paupières des couleurs du blason de ses habitants. Comme dans leurs manières et leurs tenues, les Tyrell aiment se faire remarquer, les couleurs qui les désignent s’ancrent ainsi dans la même lignée : de l’or pour leur richesse et du vert pour la nature très bucolique de leur lieu de vie. 

Pour vous faire une place dans le royaume de Haut-Jardin équipez-vous de vos pinceaux favoris, d’un bel or et de plusieurs nuances de fards à paupière verts et votre place chez les Tyrell sera presque quasiment garantie. De mon côté j’ai dû avoir recours à pas mal de palettes différentes pour rassembler toutes les teintes que je souhaitais retrouver dans ce maquillage toutefois je suppose qu’il est tout à fait possible de parvenir à ce résultat avec moins de teintes. 

Afin de bien faire ressortir les couleurs et les reflets des fards à paupières je pose toujours une base, ici la primer potion « Eden » de chez Urban Decay. Là dessus j’applique la première teinte de ce maquillage un or froid et jaune sur la première moitié de la paupière en insistant bien sur le coin interne. Il s’agit ici de la couleur « Bare my soul » présente dans le quad du même nom de la collection « Temperature Rising » de MAC. 

Après avoir bien estompé les bords, je dépose une couche de « Halfbaked » de la palette Naked d’Urban Decay sur une partie du fard appliqué précédemment. J’applique la matière un peu avant la moitié de la paupière puis jusqu’aux trois quarts environ.  Cette autre nuance dorée étant plus chaude et plus pailleté que le « Bare my soul » elle permet de donner plus de caractère au maquillage et le rendre plus lumineux. De même une couleur dorée et lumineuse appliquée sur le centre et donc le bombé de l’œil permet de le rendre plus ouvert et avec plus de relief. 

Nous passons cette fois-ci à l’étape la plus délicate : le vert. En effet il va falloir trancher avec l’or en déposant l’autre couleur forte de la dynastie des Tyrell. On applique donc un vert mousse et franc sur la deuxième partie de la paupière. Dans ce maquillage j’utilise « Lucky Charm » de Lime Crime que j’estompe bien dans le creux ainsi qu’au niveau de sa démarcation avec l’or. Si la couleur verte peut avoir  tendance à s’atténuer après cette étape, je vous recommande de réappliquer de la matière sur la paupière en petites quantités après l’estompage. 

Afin de minimiser les éventuelles démarcations au niveau du centre de la paupière j’applique à l’aide d’un pinceau fin « Somptuous Olive » de MAC un vert doré qui permettra de faire la bonne transition entre les deux couleurs (un léger kaki peut aussi faire office de couleur efficace pour flouter la différence entre les deux teintes). J’en profite également pour déposer en très légère quantité un fard lumineux en coin interne. Je vous recommande de préférence un beige tirant vers le jaune comme « Ricepaper » de Mac maintes fois présenté sur le blog. 

Dernière étape importante de ce maquillage, la pose d’un vert plus intense et irisé sur le coin externe. J’ai ici choisi le « When in rio » de chez Mac lui aussi présent dans la collection « Temperature Rising », il s’agit d’un vert foret irisé aux reflets plus lumineux et métallisés. Avec cette dernière couleur on n’hésite pas à prolonger le fard dans le creux ainsi qu’à l’étirer sur l’extérieur de l’œil afin d’intensifier le maquillage. 

Pour équilibrer le regard je dépose toujours en ras de cils inférieurs les fards présents sur la paupière. J’applique dans le coin externe « When in rio » de façon assez « épaisse » pour rester cohérente avec le côté sombre de la paupière supérieure, je n’hésite pas à fondre les bords pour ne pas avoir droit à un bel œil de panda. En remontant vers le coin interne j’applique le kaki doré (« Somptuous Olive ») au centre puis un doré lumineux  (« Halfbaked ») en arrivant au coin interne.  

Enfin je m’empare de mon mascara et coiffe mes cils de façon plutôt épaisse à leur base au niveau du coin externe pour obtenir un résultat aussi intense que la paupière. Comme toujours il s’agit de l’incontournable, l’inévitable, le magnifique « They’re real » de Benefit. 

Vous voilà désormais prêtes à parcourir les champs de fleurs, nous rouler dans des étoffes luxueuses et battre des cils à la moindre occasion pour faire tomber astucieusement et irrémédiablement un jeune homme puissant sous notre charme.  

Pour compléter ce maquillage vous pouvez vous construire un teint frais et lumineux en arborant des lèvres dans les tons bois de rose afin de conserver une certaine douceur tout en mettant l’accent sur les yeux. Les joues peuvent également s’habiller d’un léger voile rosé tout en gardant cependant la main légère. 

J’espère que cette nouvelle inspiration de la saga Game of Thrones vous plaît et que je ne suis pas en train de vous gonfler avec. J’ai toutefois le sentiment que ce maquillage peut totalement vivre au delà des livres ou de la série et trouver sa place dans votre routine beauté. 

Avant de commencer toute chose je prends garde à poser cette nuance sur mes yeux lorsque ma peau n’est pas trop en chantier ou que des marques de fatigue ne l’habillent pas car cette couleur a tendance à accentuer les imperfections d’une peau pâle. On pense donc à éviter les traces de rougeur afin de ne pas les accentuer ou pire de se donner un teint maladif. De manière générale je tends donc à créer un teint lumineux et propre afin de bien faire ressortir le regard. 

Les accessoires avec lesquels j’aime jouer pour réaliser ce maquillage proviennent de chez Lime Crime, Mac, Urban Decay et Benefit des marques qui m’accompagnent régulièrement et qui m’ont rarement déçue. Cependant vous n’êtes pas obligées de les posséder également ce ne sont pas les marques qui vont compter mais votre affection pour vos fards et les teintes avec lesquelles vous vous sentez à l’aise. Pour créer une belle harmonie de violets et éviter l’aplat simple on prélève des teintes allant du clair au plus foncé dans des tons relativement chaud. On s’arme également de ses pinceaux les plus fiables et nous sommes prêtes à commencer. 

Comme toujours je m’équipe de ma base à paupière d’Urban Decay dans la teinte « Eden » que j’applique sur l’ensemble de la paupière mobile et dans le creux pour bien faire adhérer le fard. La matière séchant relativement vite il ne faut pas trop tarder pour l’étaler sous peine qu’elle « bouloche » légèrement. Pour commencer le maquillage le prélève à l’aide d’un pinceau plat du fard « Love potion » de la palette Alchemy de Lime Crime. Il s’agit d’un violet très légèrement bleuté avec quelques reflets verts que je dépose généralement à partir du coin interne jusqu’au centre de la paupière mobile. 

Après être passé par la case estompage je m’empare de « Fig1 » de chez Mac un violet prune mat que je dépose sur le reste de la paupière. La teinte étant plus chaude et d’une texture différente du précédent fard je prends bien garde à fondre les fards entre eux sur la paupière ainsi que sur les bords pour éviter une démarcation disgracieuse. 

Enfin pour intensifier le regard et bien faire ressortir le violet du maquillage je dépose à l’aide d’un pinceau fin « Sketch » de chez MAC dans le coin externe et le creux de la paupière. La teinte aubergine étant plutôt franche et sombre et vous recommande de n’en prélever qu’une petite quantité et d’intensifier au fur et à mesure l’effet. Pour un rendu plus fumé et étiré vous pouvez allonger le fard en faisant des mouvements circulaires au niveau du coin externe. 

Pour équilibrer le regard on pense à ajourer du fard en ras de cil inférieur, j’aime personnellement placer la couleur la plus sombre en coin externe pour rester cohérente avec la paupière. Je place donc « Sketch » en coin externe et dépose « Spellbound » un champagne lumineux de l’Alchemy palette de Lime Crime au niveau du coin interne pour ouvrir le regard. Puis étape finale et capitale avec un regard plus ou moins chargé comme celui-ci, appliquer un peu de mascara pour aider à définir le regard et surtout les cils qui tendent à s’effacer. J’utilise le « They’re real » de Benefit qui permet un rendu bien noir, intense et recourbé. 

Vous voici désormais prêtes pour vagabonder l’œil mystérieux et romantique à travers vos activités quotidiennes. Pour le reste de votre maquillage je reste généralement dans les tons rosés mais discrets afin de ne pas jurer avec les yeux, j’aime utiliser « Cosmo » de Mac sur mes lèvres ou bien le « Rose Tweed » de Bourjois dans la gamme des rouge édition. J’évite le blush et mets plutôt l’accent sur un enlumineur dans les tond jaunes ou dorés pour réchauffer le visage. 

C'est en réalisant ce maquillage à plusieurs reprises que j'ai constaté que différentes tonalités de violets pouvaient réchauffer une carnation et malgré leurs différences s'harmonier parfaitement entre eux. Ce dernier reste donc à la portée de chacune d'entre nous et de toutes les palettes tant qu'une graduation des couleurs est bien mise en place. J’espère que ce maquillage flattant à merveille les yeux verts aura sû convaincre les plus timides du violet et inspirer celles qui en sont déjà devenues amoureuses.  

Etant pas mal distraite et ayant du mal à me fixer sur quelque chose ces derniers temps j’ai varié les motifs sur chacun des ongles. Pois, aplat, triangles, rayures, il y en a pour tous les goûts et surtout ce sont des réalisations simplissimes à faire si vous manquez de temps ou n’avez pas envie de vous creuser l’esprit.

La couleur phare de cette manucure est ainsi le célébrissime « Aquadelic » de China Glaze un bleu tirant vers le vert, vif et plutôt clair me donnant immédiatement l’impression de plonger dans une saison estivale. La teinte un peu « piscine » fait carrément envie de plonger ses pieds dans une eau bien bleue et de respirer l’odeur de monoï.  

Pour le faire ressortir et le mettre en valeur j’ai décidé de l’associer à « Waltz » d’Essie mon blanc favori. Il n’est pas opaque, plutôt inscrit dans la famille des « jelly » il laisse une impression de propre et d’ongle soigné, j’aime donc l’utiliser pour atténuer d’autres couleurs plus vives. 

Afin de relever le tout rien de mieux que quelques paillettes et c’est de nouveau celles de China Glaze que j’ai choisies. Afin que toutes les nuances s’accordent j’ai préféré un or froid et c’est donc « I’m not Lion » qui s’est trouvé sur mes ongles en tant qu’accent sur presque chaque motif. 

Au final j’ai beaucoup aimé porter cette manucure qui malgré son côté un peu excentrique s’adaptait à pas mal de tenue (bien que ce ne soit pas l’un de mes critères majeurs) et de situations. De même comme je l’avais déjà remarqué à force d’utiliser les vernis China Glaze, la tenue était très bonne puisqu’elle a tenu plus d’une semaine sans souffrir. 

Comme l’annonce le nom de la collection, les couleurs invitent plutôt à l’évasion et aux nuances estivales, la plupart des teintes sont donc basées sur des tons chauds et riches carrément tentants.  Pour rester cohérent avec l’ensemble, le packaging des produits a été modifié et l’habituel plastique noir remplacé par une matière veloutée de couleur bronze captant très joliment la lumière. Mais ce qui fait le gros point fort de la collection c’est la pigmentation, la qualité et l’harmonie des couleurs présentées. Et comme je suis très faible j’ai acquis blush, fards à paupières et rouge à lèvre en un battement de cil. 

C’est grâce (ou la faute) au quad « Bare my soul »  que j’ai succombé pour de bon à cette toute nouvelle collection. Composée de quatre teintes bien opaques et satinées permettant ainsi de parfaitement capter la lumière, cette palette est un réel bijou. La plupart d’entre elles sont  à tendance nude sans être fadasses et peuvent convenir aux plus timides du maquillage. On trouve « Romantico » un taupe légèrement mordoré à la texture plutôt fluide pouvant se marier avec de très nombreuses couleurs sans faute de goût, c’est un très bon basique que je suis heureuse de posséder. Sur la même rangée se trouve le fard qui donne son nom à la palette, « Bare my soul », un doré à tendance jaune  un peu plus poudreux que ses compagnons. Il se travaille finalement plutôt facilement et délivre une opacité très satisfaisante, ce n’est pas le plus discret du lot mais il peut apporter un vrai coup de fouet à un maquillage. 

Vient le tour de l’une des teintes qui m’a fait hésiter car j’ai d’abord pensé qu’elle s’approchait de très près de « Mulch ». Finalement plus froide et sans les reflets dorés « Friendly » est un brun froid et riche s’associant a merveille avec « Romantico ». Enfin toute dernière nuance du quad et non la moindre, le « When in rio » une sorte de cousin du célèbre « Club » de la même marque. Plutôt qu’être un marron aux reflets verts, cette teinte est plus froide plus irisée et beaucoup plus verte puisqu’il s’agit d’un vert aux reflets marrons (nuance, nuance). C’est une vraie bonne surprise puisque là encore je m’attendais à posséder un dupe du fard déjà présent dans ma collection pour finalement trouver une couleur plus intense et facile à marier. En effet même si elle peut faire peur pour son côté duochrome elle n’est absolument pas de mauvais goût associée à des teintes brunes ou plus claires telles que du beige ou champagne. 

Dans la lignée des couleurs estivales qui font très facilement craquer mes sens d’acheteuse compulsive, je vous présente « Ripe for Love » l’un des deux blushs de la collection. Il s’agit d’un très beau pêche légèrement plus vif que la moyenne tirant vers l’orange très doux. Malgré son aspect angélique le « Ripe for Love » est très pigmenté, peu poudreux et pas le plus simple à estomper, je recommande donc à ses prochaines propriétaires de l’utiliser avec parcimonie. 

Je suis certaine que cette teinte viendra accompagner très joliment un teint d’été plus hâlé que celui que je porte actuellement, enfin cela ne tient qu’à la volonté de la météo actuelle plutôt peu clémente. 

Et comme il en faut bien un, je vous présente l’article le plus inattendu, celui que j’ai testé sur le dos de ma main le jour de sa sortie avant de sortir de la boutique sans l’acheter… puis revenue chercher quelques jours plus tard tant sa couleur me trottait en tête. Il faut dire que c’est le genre de couleur peu commune et plus particulièrement pour moi la folle du rouge à lèvre bien rouge. Dans le même esprit colorimétrique que Poisonberry, j’annonce l’arrivée dans ma collection de « Feel my pulse ».  

Le raisin qui est bien violet m’a légèrement fait peur en magasin mais je suis tombée amoureuse de lui une fois sa texture crémeuse étalée sur ma peau. Appliqué, le rouge à lèvre se révèle plus rosé et moins froid que de prime abord, de même sa texture « Cremesheen » moins opaque qu’un mat permet de parfaitement moduler la dose de pigments et de passer d’un violacé rosé à une teinte plus audacieuse et bleutée. J’aime aussi le poser sur un crayon à lèvre violet plus soutenu pour lui donner plus de caractère. Au niveau de la tenue il faudra penser à quelques retouches après un déjeuner mais posé sur une base il se défend plutôt bien sur la durée.

Je ne suis pas certaine que mon escapade chez Mac se soit être révélé une bonne chose pour mon banquier mais pour mon vanity c’est une très bonne novelle puisque je me suis déniché de nouveaux indispensables. Le quad se révèle être la palette idéale à transporter en weekend ou pour une petite semaine car toutes les couleurs s’accordent entre elles et sont faciles à travailler. De même il est relativement facile de passer d’un maquillage soft et portable en journée à un look beaucoup plus travaillé. Enfin le blush et le rouge à lèvre viennent compléter ma collection en couleurs estivales que je ne possédais pas. 

Pour celles qui n’auraient pas eu l’occasion de se rendre en boutique il existe d’autres teintes plus rosées et nudes, notamment dans le quad « Temperature rising » ou les nuances tirent vers le lilas. Enfin pour vraiment faire venir l’été, Mac nous propose d’acquérir une large variété de poudres de soleil pouvant convenir à toutes les carnations. Comme Mac n’a pas cessé de sortir des collections alléchantes fin avril, début mai je risque de revenir très vite par ici pour vous présenter ma déchéance financière. 

Nous connaissons toutes cette petite excitation mensuelle qu’est la box beauté. Oh la box beauté ! Cette petite boite surprise contenant soins, maquillage et produits divers et variés supposés nous ravir et nous faire découvrir de nombreuses choses. Si elle parvient à globalement nous satisfaire elle fait aussi pas mal d’orphelins. Car oui, quand je me suis abonnée à My Little Box, et accessoirement été séduite par les revues de la sublime et première édition de noël, j’ai naïvement pensé qu’elle serait le plus souvent composée d’articles de maquillage. Evidemment il n’en est rien et on y trouve très souvent des soins, des eaux micellaires, des produits capillaires et parfois des articles solaires. Alors je ne crache pas sur ces derniers mais avouons-le c’est moins folichon de se faire un contour des yeux plutôt que de tester le dernier rouge à lèvres à la mode. 

Et du coup, ça fait pas mal d’articles à l’abandon. 

Rassurez-vous je ne les jette pas sans les avoir utilisés, j’essaye aussi de les donner lorsqu’ils ne m’intéressent ou ne me correspondent clairement pas mais le plus souvent je les range dans une boîte pour les tester plus tard. Et la boite… je l’oublie.  

Puis en rangeant ou en recherchant un produit je retrouve les miniatures de crèmes, d’après shampoings, de gommages et me rend compte que la pile ne fait que grandir encore et encore sans jamais décroitre. Et il est vraiment temps que ça change ! 

Après réflexion j’ai constaté que plusieurs facteurs pouvaient expliquer ce phénomène, la première c’est l’habitude. C’est vrai, nous avons toutes des produits favoris devenus limite indispensables que nous ne penserions pas remplacer dans notre routine du matin ou du soir. Personnellement mon mascara je l’aime tellement qu’en utiliser un autre ne me vient pas à l’esprit, il en est de même pour mon correcteur, alors piocher dans ceux fournis par la box n’est pas du tout un automatisme que j’ai pris. Pour parer à cela je vais tenter de placer lesdits produits au devant de mon rangement maquillage afin de penser à les utiliser de temps à autre. 

Puis vient la crainte, l’anticipation de tester quelque chose de nouveau et de totalement inconnu. Parce qu’avant d’acheter ou de posséder un nouvel objet, j’aime personnellement savoir ce qu’en pense la toile dans sa globalité. Etant légèrement frisquette et peu encline à faire souffrir ma peau s’il s’agit d’un soin je vais mettre un peu de temps avant de laisser sa place au produit voire à l’oublier totalement. 

Autre point qui me saute aux yeux depuis que je me suis penchée sur le sujet c’est le côté arbitraire. Quand je fais un achat, que ce dernier soit réfléchit ou non, j’ai tendance à le tester et à l’adopter dans la foulée (si tout se passe bien). Dans le cas des box beauté on ne choisit pas et la surprise même si elle est bonne  ne signifie pas obligatoirement adoption immédiate parce que dans notre conscience ce n’était pas une décision personnelle. De ce fait je vais avoir tendance à privilégier un article que j’ai personnellement choisi plutôt que son équivalent provenant d’une box. Les nouvelles collections constantes et infernales des nombreuses marques de maquillage et de soin n’aident évidemment pas à se fixer sur un seul article tant la tentation est perpétuelle. 

Les articles des boxs beauté rencontrent donc pas mal d’obstacles dans leur parcours jusqu’à notre peau, nos paupières, nos cheveux… Ils vivent l’oubli, le rejet, le délaissement total et inconditionnel mais tout n’est pas tout noir. Non, non, parfois certains d’entre eux entrent directement dans notre top dix des meilleurs objets du monde. Et bien heureusement des comme ça j’en ai eu quelques uns tel que le baume Carmex qui m’accompagne depuis Octobre et que je compte bien racheter très vite, le rouge à lèvre « Ruby Red » de Calvin Klein qui fait partie de mes rouges favoris, le lait corps Dytique à l’odeur divine… Tout n’est donc pas négatif ! 

Le bilan que je me fais des box beauté est qu’il s’agit d’une bonne et parfois mauvaise surprise chaque mois avec la découverte de produits de tout types. Cependant c’est le culte de l’accumulation, de l’hémorragie de nouveaux articles de beauté et de soins n’étant pas nécessairement indispensables et pouvant se transformer en un énorme gâchis. Alors si vous pensez un jour vous abonner à ce type de concept je vous recommande de bien faire le point sur vos habitudes, la fréquence à laquelle vous utilisez  vos produits et consommez de nouveaux articles pour pouvoir faire une vraie place à ceux qui vont arriver et s’ajouter tous les mois à ceux que vous possédez déjà. 

Pour tenter de limiter cette overdose de produits abandonnés j’ai fait un gros tri de mes boxs et replacé tous les articles oubliés à la bonne place (salle de bain, placard à maquillage et soin) afin de leur laisser leur chance au quotidien. Je tenterai de vous faire une revue de ces orphelins dont certains se sont déjà révélés être de très bonnes surprises !

Si j’en viens aujourd’hui à cette réflexion très métaphysique c’est parce qu’à force de me noyer dans les multiples blogs beauté, vidéos et messages sur les forums  (ce que j’adore faire n’y voyez pas là une critique), j‘ai constaté que tout le monde semble systématiquement préoccupé par l’état de ses sourcils bien que la plupart du temps ces derniers me paraissent tout simplement normaux. Bien évidemment certains d’entre eux sont plus ou moins maquillés mais on peut entrevoir leur état naturel; et les imaginer  avec ou sans fard/cire/crayon ne me choque pas le moins du monde. Je veux dire qu’à partir du moment où vous n’avez pas l’air d’être l’enfant caché de Frida Kahlo et d’un homme Neandertal vous pouvez sortir dans la rue sans crainte, on ne vous jettera pas de cailloux. 

Oui je le reconnais, les blogs beauté m’ont traumatisée du sourcil. 

Ce n’est pas systématique mais vous pourrez trouver sur de nombreux articles des mentions telles que « Ne faites pas attention à mes sourcils », « J’ai mal tracé ma ligne, n’y prenez pas garde » et moi tout ce que j’ai envie de faire c’est un câlin à cette personne pour lui dire que, non, je n’y vois rien d’anormal. 

Avant je cherchais simplement à retirer les poils s’étant égarés de la ligne naturelle de mon sourcil et colonisant ma peau. Maintenant j’ai presque l’impression d’être anormale en ne les maquillant pas. Je n’ai pas de crayon leur étant spécifiquement destiné, ni de fard attribué ou encore de cire et je dois encore me mettre un coup de pied aux fesses pour me motiver à acheter un goupillon destiné à les « coiffer » (parce qu’au réveil c’est pas toujours ça). Si jamais l’idée me vient de poser du fard à cet endroit ce sera probablement parce que j’ai l’impression que mon regard n’est pas assez défini ou intense par rapport à mon maquillage des yeux ou bien parce que j’ai encore lu un article en faisant l’apologie et que du coup mon esprit en est tout embué. 

Mais le vrai problème c’est que maintenant j’ai l’impression d’être « anormale », rassurez-vous ça ne m’empêche pas de dormir la nuit mais malgré tout c’est une étape semble-t-il primordiale que je zappe à chaque fois. Parce qu’avant de sombrer dans l’addiction du maquillage (J’en connais une qui va se reconnaître), je ne possédais que deux ou trois fards, dont un que je portais quasi quotidiennement, un mascara et du labello. Pas plus, pas moins et je m’en portais très bien. 

Désormais j’ai dans un coin de mon esprit l’idée qu’«attention les sourcils c’est très important » et développé la manie de les observer. Les miens, ceux des personnes de mon entourage, sur les photos dans les magazines, les blogs et les passants dans la rue. Pour autant je ne changerai pas mes habitudes parce que j’ai l’impression que lorsque l’on tombe dedans on prend le risque de les massacrer. 

Je ne sais pas pour vous mais quand une chose m’obsède, aussi futile soit-elle, en plus d’y penser constamment j’ai tendance à agir en conséquences. Et loin de moi l’envie de me retrouver avec des sourcils trop courts, trop fins, trop courbés et au final pas parfaits du tout après mettre mis en tête de ratiboiser toutes les imperfections.  C’est comme avec notre peau, moins on y touche, mieux elle se porte. 

Je sais que pour certaines d’entre nous les travailler est plutôt de l’ordre de la « réparation » n’étant pas naturellement très fournis, parfois clairsemés ou trop clairs. C’est du coup une méthode que je peux comprendre comme lorsque l’on camoufle un bouton ou une cicatrice sous un peu de correcteur ou de fond de teint, on essaye d’atteindre une certaine norme ou un état dans lequel on se sent à l’aise. Cependant si vos sourcils ne possèdent pas de « défauts » majeurs il va falloir m’expliquer.

Comme pour la silhouette de rêve des mannequins dans les magazines ou le teint parfait des actrices de cinéma hollywoodien je préfère passer mon tour et me dire les visuels parfaits des marques ou des créations de défilés ne sont qu’éphémères et pas réalistes. 

Alors mes sourcils sont peut-être un peu gros, pas forcément identiques ni droits mais je les aime comme ça. 

Ce n’est pas mon maquillage « nude » de référence, ni forcément le plus discret qui soit ou encore le plus sophistiqué mais c’est celui que j’aime adopter pour me sentir à l’aise, soignée et avant tout moi-même sans en faire trop.  Il n’est pas compliqué à réaliser et je sais qu’il saura s’adapter à toutes les saisons, occasions et les tenues sans aucun problème c’est pourquoi j’ai tendance à le réaliser machinalement au matin sans me poser plus de questions. Il comporte toutes les choses que j’aime trouver dans un maquillage : un regard bien défini, des teintes lumineuses et surtout un brin de couleur. 

Parmi les produits utilisés pour le créer on trouve les classiques de vos habitudes makeup c’est-à-dire du fard à paupière lumineux, un eyeliner noir ainsi qu’un rouge à lèvre bien vif, c’est pourquoi je vous propose de le réaliser pas à pas si le résultat vous plaît !

Pour commencer j’utilise un fard clair et lumineux pour unifier la paupière, dans ce maquillage j’applique « Ricepaper » de MAC. Il s’agit d’un beige tirant vers le jaune au fini nacré captant extrêmement bien la lumière et pouvant être porté seul pour un effet naturel et réveillé. C’est un achat que j’ai fait sur un coup de tête et que je ne regrette absolument pas tant ce fard est devenu pour moi un réel indispensable. J’estompe les bords pour que la matière se fonde au maximum avec la couleur de ma peau. 

Comme souvent j’aime définir le creux et le coin externe pour donner plus de profondeur et donc de relief au regard. Ici j’ai utilisé « Antiqued » de Mac un brun aux sous tons rouges que j’ai appliqué en petites touches dans le coin externe et ramené dans le creux. J’ai tenté de fondre au maximum « Ricepaper » et « Antiqued » afin de  laisser la plus faible démarcation possible. 

Vient l’étape cruciale de l’eyeliner… Point devenu beaucoup plus simple et rapide pour moi depuis que j’ai découvert le « Quill » de Lime Crime. En effet l’eyeliner de la marque possède un pinceau fin, court et flexible juste ce qu’il faut me permettant d’adopter plus souvent et avec pas mal de plaisir des yeux de chat. J’applique donc l’eyeliner en un trait assez fin le long du ras de cil. Pour la virgule, je ne réalise rien de très prononcé et prolonge la matière légèrement plus loin que l’œil dans la continuité de ma paupière. 

Afin de parfaire le tout et d’équilibrer le regard je pose en ras de cil inférieur externe « Antiqued » sur les deux tiers puis « Ricepaper » sur le coin interne pour agrandir le regard et conserver cet effet lumineux. 

Enfin je termine avec le mascara, ici le « They’re real » de Benefit qui ne me quitte que très rarement. La matière est vraiment bien noire et la brosse en picots de silicone sépare et allonge parfaitement les cils, ceci permet de souligner de nouveau le regard très peu chargé en termes de couleurs. 

L’autre indispensable de mes habitudes beauté, celui que j’ai tendance à sortir dès que je recherche un trait de couleur ou tout simplement apporter de la bonne humeur et de la vie à mon visage c’est le « Lady Danger » de Mac. Il s’agit d’une teinte rouge orangée très vive, au fini mat et finalement facile à adopter une fois que l’on est passé par la case « rouge ». Très flatteuse pour les peaux pâles, elle illumine le visage et apporte pas mal de fraîcheur, j’aime énormément la porter que ce soit par temps froid au chaud, j’ai la sensation que tous les types de lumière peuvent lui convenir qu’elles soient plutôt à tendance « bleues » ou « jaunes ». 

Le rendu mat du rouge à lèvre n’est pas inconfortable et permet au produit d’être particulièrement tenace, même si après avoir mangé un peu de produit vous aura quitté la couleur va persister sur vos lèvres et vous éviter l’embarras ultime du « coutour-coloré-mais-centre-vide ». Je recommande tout de même d’hydrater ses lèvres au préalable pour plus de confort et retarder la sensation de sècheresse souvent associée aux rouges à lèvres mats. 

Enfin je travaille mon teint comme à mon habitude en essayant d’être la plus légère et naturelle possible. Pour cela j’applique du correcteur sur les éventuelles tâches ou cicatrices tardives à disparaître. Je vous recommande le « Full cover » de Make Up For Ever particulièrement couvrant et à la tenue remarquable. De même étant décliné en de très nombreuses nuances vous devriez pouvoir trouver votre couleur idéale facilement. Une très légère quantité de produit est suffisante pour couvrir une zone donc le correcteur vous accompagnera pendant très longtemps (plus d’un an pour moi). 

Là dessus j’applique de la poudre relativement légère et matifiante pour parfaire et unifier le teint. J’utilise la « Get Even » de Benefit achetée en soldes cet hiver que je trouve très efficace et suffisamment « fluide » pour ne pas être remarquée. Après tout ça je suis prête à sortir et vaquer à mes occupations. 

Alors évidemment « Jeune fille rangée » ça ne rime pas forcément avec couleurs vives et surtout un rouge à lèvre rouge orangé mais c’est malgré tout une teinte qui me correspond et me défini assez bien depuis plus de six mois. Mes proches et vous lectrices avez pu remarquer que même si j’aime les nuances claires et nudes j’ai plus tendance à vous présenter des couleurs vives et très pigmentées. En effet je les trouve amusantes et j’ai la sensation qu’elles m’aident à me mettre de meilleure humeur et d’attaque le matin avant d’entamer une nouvelle journée de travail. Du coup j’essaye d’assagir mon regard avec teintes légères et lumineuses portables par toutes !