6.11.14

Pourquoi le marketing genre est dangereux ?

Si toi aussi tu es une femme tu vis probablement dans le monde des rasoirs roses, des brosses à dents pailletées, des mousses à raser fleuries et tu offriras très probablement à ta fille la panoplie complète de la parfaire ménagère pour son prochain noël. Le marketing pense amoureusement à toi tous les jours et développe toujours plus d’idées fabuleuses pour illuminer tes journées de consommatrice sur pattes. Terrible non ? 

Ou bien terrifiant ? 

Parce que tu l’auras bien compris, le marketing genré c’est pas tout à fait mon truc. En fait on peut même dire que je ne suis pas du tout d’accord. A toi le génie du marketing qui tombera sur ces quelques lignes prépare ton petit cœur car  je risque de piétiner sans égard certaines de tes croyances les plus fermes. Moi la ménagère de moins de cinquante ans n’aime pas le rose, ne m’extasie pas devant Ryan Golsing et consorts et suis tout à fait capable de prendre une décision d’achat sans me fier aux mentions « girly », « douceur » et « pour nous les femmes ». Je vais même t’apprendre un truc, j’ai un cerveau et un libre arbitre m’empêchant de tomber dans tes pièges. Fou non ? 



Mais revenons aux bases, le marketing genré qu’est-ce que c’est ? C’est le fait de cibler le consommateur en fonction de son sexe. On va donc  par exemple décider sur des bases de savoir (obscures) que les femmes aiment le rose et les activités douces quand les hommes font des sauts en parachute et entretiennent leur corps avec soin. On fait donc passer l’utilité du produit au second plan pour l’habiller de slogans et d’un packaging « adapté » à sa cible. Un déodorant classique sera donc habillé de rose et tagué par un terme féminin pour être vendu à des femmes (même si son contenu est exactement que le déo classique). Mais quand les marketeux prennent la décision de créer un papier toilette « pour les femmes » (et leurs fesses délicates c’est bien connu), oublient-ils que l’espèce humaine dans sa globalité fait caca ? 

Alors le marketing genré, pourquoi c’est grave ? 

Parce qu’il s’appuie sur des stéréotypes pour vendre des produits mais surtout des idées. On laisse donc croire que la femme ou l’homme ne sont définis que par les codes et les étiquettes que leur attribuent la publicité et le packaging plutôt que considérés en tant qu’êtres humains pouvant avoir besoin de tel ou tel autre produit. Et c’est l’utilisation de ces codes qui est dangereuse, même si elle n’est évidemment pas une vérité elle tend à universaliser des comportements et des croyances qui n’ont pas lieu d’être. Que penser de l’argent que se font en plus ces sociétés en se servant allègrement de ces stéréotypes ? 

La chose est encore plus vicieuse dans le sens où l’image pourra éventuellement venir germer et grandir dans l’esprit des plus jeunes et ainsi s’ancrer durablement. Vous vous souvenez tous de vos catalogues de noël non ? Une partie des jouets étaient catégorisés soit pour filles soit pour garçons. A la fillette voici venue la fausse cuisine, l’aspirateur en plastique, la poupée Barbie à la garde-robe interminable et au garçon les garages, les mannequins tout en muscles, les costumes de super-héros… Alors si évidemment enfant je n’étais pas choquée par la séparation mais je m’étonnais toujours de ne pas retrouver dans les pages en papier glacé de mon catalogue les garages qui m’amusaient tant chez mes amis garçons . Et pour cause, je ne risquais pas de les trouver je n’ouvrais pas la section « garçon », en tant que fille je me fiais à ce qui m’était « destiné ». 
C’est triste non ? De constater qu’en tant qu’enfant nous apprenons déjà à suivre les codes du marketing, et de comprendre qu’ils nous poursuivent toujours en encore en tant qu’adulte si l’on ne parvient pas à les identifier. 

D’autres exemples « pour adultes » ? Pourquoi Coca-cola illustre-t-il ses consommatrices en tant que groupies sans cervelle devant un homme torse nu pour vendre son Coca light ? Et pourquoi vend-t-il son Coca Cola Zero aux hommes par le biais de sauvetages en hélico de jeunes femmes en détresse ? 
Comment se fait-il que signal vende exactement le même produit pour se blanchir les dents dans deux packagings et prix différents ?



Pourquoi ça doit s’arrêter ? 

Parce que continuer à communiquer sur des stéréotypes c’est les faire vivre, leur donner une raison d’exister. Et contribuer à la propagation des clichés. Parce que ce type de marketing n’est pas récent, il a toujours été là visant systématiquement les mêmes cibles et que c’en est assez. 

Parce qu’il dégradant pour les deux sexes. Une femme est souvent illustrée comme une bonne femme au foyer prenant soin de son apparence et de sa maison, délicate avec ses enfants tandis que l’homme se laisse vivre tout en restant viril et surpuissant bricolant sa maison avec application. Alors que faire de toutes les personnes qui ne rentrent pas dans ces cases ? Ils n’appartiennent pas à l’un de ces deux sexes ? Ils sont des sous-hommes ou des sous-femmes ? Que penser de ces étiquettes non réalistes et rétrogrades ? 

Les exemples de campagnes sont nombreux dans ce domaine et beaucoup reprochent aux personnes qui se soulèvent contre ce mode de pensée de « manquer d’humour » et de recul. Alors si manquer d’humour et de recul c’est ne pas tolérer les clichés, leur utilisation à des fins financières et culturelles alors oui je manque cruellement d’humour. 

(Pour continuer je vous recommande la très bonne explication vidéo par The Checkout ou le récent article de Madmoizelle sur la dernière campagne de Rue du commerce). 

9.10.14

Hang-Up par Mac, le rouge à levres automnal par excellence !


Peu timide lorsqu’il s’agit de rouges à lèvres j’aime particulièrement l’automne pour ses couleurs chatoyantes et son ambiance se prêtant parfaitement nuances violacées. Si le bordeaux est roi de nos lèvres et de nos vêtements en cette saison ; le prune lui fait une belle concurrence, du moins dans mes placards ! Pas nécessairement la teinte la plus facile a porter de prime abord elle met divinement en valeur, les carnations, la forme de nos bouches et donne du caractère à nos visages. C’est donc dans ce contexte que je vous présente l’un de mes coups de cœur, Hang Up par Mac. 


Subtile transition entre un bordeaux et un profond prune cette teinte a pour moi quelque chose d’unique, lui donnant une place particulière dans ma petite collection de rouges à lèvres Mac. Tirant plus sur le violacé que le rouge cette couleur n’est pas pour autant importable ou très difficile à associer, ses pigments plutôt chauds permettent une compatibilité avec toutes sortes de couleurs et de maquillages. Si j’aime l’associer avec des teintes champagne et un trait de liner elle convient très bien à un maquillage plus sombre ou tirant sur le brun; et merveille; elle réveillera les tons pâles et ira à la perfection aux carnations plus foncées. 



Dissimulé par l’éternel packaging de la marque canadienne le joli raisin prune fait partie de la gamme des Cremesheen garantissant une application facile et un confort certain sur les lèvres au fil de la journée.  Si sa pigmentation est très correcte sa texture le rend moins opaque qu’un rouge à lèvres mat ou « amplified » je recommande donc d’appliquer un contour des lèvres dans les mêmes tons au préalable afin de garantir une bonne tenue et une meilleure intensité. Néanmoins « Hang up » est doté d’une qualité  notable, il est très lumineux et reflète bien la lumière sans pour autant vous donner ses airs de boule à facettes, mais il pourra éventuellement rendre moins frileuses les plus craintives des teintes sombres. 

Concernant sa tenue elle est plutôt bonne, pas de quoi sauter au plafond mais ça tient tranquillement du matin jusqu’à votre repas de midi. Après un déjeuner il faudra normalement réappliquer un peu de produit sous peine de laisser des « décolorations » pas forcément bienvenues apparaître la texture cremesheen n’étant pas la plus endurante chez Mac. Malgré tout cette teinte reste est devenue l’une de mes indispensable quand arrive l’automne et son ambiance si particulière (au même titre que l’orange mais ça… allez comprendre !). 


Vous pouvez en tout cas retrouver Hang Up dans l’ensemble des magasins et sur le site de la marque à tout moment la couleur faisant partie des teintes permanentes. Pas de risque qu’il ne vous passe sous le nez donc… mais pas une raison non plus pour laisser passer l’occasion de l'acquérir ! 

A vos lèvres, prêtes, colorez !


7.10.14

J’ai teste… le Weleda bioty tour 2014 !


Faire découvrir des marques, leurs produits ainsi que tout un tas d’activités dans une ambiance chic et girly c’est le parti pris par Fanny et Guillaume les deux créateurs et organisateurs des Apéros beauté.  Cette année c’est dans le salon de coiffure Wilfrid Karloff du 2e arrondissement de Lyon qu’ils ont donné rendez-vous à plusieurs chanceuses pour des ateliers beauté, bien être et la découverte, comme toujours, de bonnes petites gourmandises. Et ce petit événement à venir dans plusieurs grandes  villes des France c’est le Weleda Bioty tour 2014 !


Accueillies par le duo des Apéros Beauté les participantes ont le choix entre plusieurs ateliers, au choix : coiffure, bar à ongles, mise en beauté et bien sûr massage et moment détente pour toutes par les représentantes de la marque Weleda prêtes à vous chouchouter. Une fois votre choix fait vous pouvez profiter d’un joli buffet garni de tout un tas de succulents grignotages ; les chips originales et saines de TooGood (Paprika et poivre mes favorites), de délicieux biscuits Bisson et ma grosse découverte de la soirée la boisson vitaminée Framboise-Crambery par VaïVaï. Autre découverte plutôt chouette pour l’organisme ; deux boissons concoctées à partir des produits Weleda l’une à base de jus de Bouleau et l’autre au jus d’Argousier. 



J’ai pour ma part plus qu’apprécié l’atelier coiffure, j’ai eu la chance d’être soigneusement et joliment coiffée d’une tresse en épis de blé (ou fishtail braid) que j’ai appris à reproduire par la suite grâce aux conseils de la coiffeuse (un petit miracle quand on connaît mon manque de patience vis-à-vis de mes cheveux). J’ai aussi adoré observer les transformations capillaires des autres participantes, on y trouve tous les styles puisque vous pouvez laisser éclater vos plus grands souhaits artistiques (oui rien que ça) ou vous laisser guider par la créativité des coiffeuses. Bref un sacré bon moment puisque l’on ressort du salon soigneusement coiffée et prête a continuer la soirée en beauté !



J’ai aussi fait un tour du côté du bar à ongles et de l’atelier maquillage où là aussi les participantes du Weleda bioty tour profitent des derniers nés de la marque Bo.Ho. Ici aussi de jolies découvertes à faire dont la palette de la marque, les tout nouveaux vernis et des tonnes de couleurs à base de produits naturels. 

Quand à l’atelier détente de Weleda on le trouve sous deux formes, j’avais déjà personnellement testé les massages tellement relaxants à base d’huiles et de crèmes revitalisantes ou tranquillisantes selon votre type de peau, j’ai ici découvert les massages crâniens, vous savez comme ceux que l’on a parfois chez le coiffeur ? Et bien vu les visages des chanceuses en ayant bénéficié j’ai cru deviner qu’elles ont passé un très bon moment. 





Comme toujours Fanny et Guillaume signent ici une soirée réussie, un moment plus qu’agréable dans un très joli cadre. On retiendra les ateliers variés, la décoration soignée, le photobooth, les découvertes miamesques et l’accueil toujours au top des organisateurs. Et vous connaissez la meilleure nouvelle ? Tout ça c’est gratuit ! Il suffit de s’inscrire sur le site des apéros beauté, de croiser très fort les doigts pour être sélectionnée (les places étant comptées), puis de se présenter sur les lieux de l’apéro. Pour les Lyonnaises c’est terminé pour cette année mais plusieurs grandes villes attendent encore leur tour : Toulouse, Bordeaux,  Reims, Paris et Mulhouse ! Vite, vite, vite courrez vous y inscrire… 



30.9.14

J’ai trouve le coiffeur anti-pleurs… Decouvrez l’appartement 16 !

Contrairement au terrible et terrifiant mythe du coiffeur massacreur de crinière et de confiance en soit je ne suis jamais sortie d’un salon en pleurs. On pourrait me dire que j’ai de la chance mais il n’en est rien, j’ai en réalité découvert l’endroit le plus merveilleux pour entretenir ma rousse chevelure, et ce petit coin de Paradis c’est L’appartement 16 à Lyon. 

Si je l’aime tellement c’est que je ne lui trouve rien de commun avec la plupart des salons dits « classiques », ce lieu, son ambiance et ses coiffeurs n’ont rien de banal, d’habituel ou de « déjà-vu », y mettre les pieds est une petite expérience en soi. Situé dans un véritable appartement, d’où son nom, le salon nous permet de prime abord de sortir de l’expérience classique de la visite chez le coiffeur. Presque confidentiel, exclusif, il est caché là-haut pour notre confort dans les beaux immeubles de la presqu’île lyonnaise. Terminé les regards des passants intrigués à travers la vitrine, la lumière blafarde des néons, la vue sur la route ou le centre commercial … bienvenue dans une ambiance soigneusement choisie et délicieusement reposante. 


A l’arrivée vous êtes charmés par la décoration retro de l’entrée, ses meubles design, son parquet chaleureusement authentique, sa belle hauteur sous plafond. Mais ce n’est qu’un petit avant goût du soin apporté à l’identité si unique de L’appartement 16. Ce qui rend l’expérience tellement différente ce sont les trois différentes pièces composant le lieu,  trois véritables « chambres » ayant chacune leur identité, leur personnalité et dans laquelle chacun des membres de l’équipe prendra soin de vous et de vos cheveux. Terminé donc le brouhaha du salon classique et des dizaines de paires d’yeux distraites pouvant observer votre transformation, à l’appartement 16 vous êtes le plus souvent seule avec votre coiffeur dans sa pièce et son ambiance. Si ceci pourrait en gêner certaines j’apprécie pour ma part cette forme d’intimité, de calme et de presque exclusivité que l’on peut ressentir durant son passage dans le salon. Pas besoin de crier pour discuter, une écoute et une disponibilité tellement appréciable, des conseils avisés, un échange complètement détendu et naturel avec la personne s’occupant de vous. Bref on est presque comme à la maison ! (Et je ne dis pas ça que pour les figurines de Game of Thrones).




Si vous bénéficiez de toute l’attention de votre coiffeur c’est qu’il a été spécialement choisi pour vous. Chacun d’entre eux a sa spécialité et pourra prendre en charge votre petit rêve capillaire.  Une spécialisation complètement rassurante puisque l’on sait que qu’une coloration sera par exemple parfaitement élaborée et travaillée par la personne la plus adaptée pour cette tâche. J’apprécie également le choix des partenaires tels que Bumble & Bumble, Redken ou encore Davines, des produits que l’on a pas forcément l’occasion de tester ou de trouver très fréquemment dans nos grandes surfaces. 




Un poil plus cher que mon ancien coiffeur (je m’exprime ici principalement pour l’aspect coloration + coupe) je ne peut cependant pas résister à l’envie de retourner à L’appartement 16, que ce soit pour l’ambiance, les coiffeurs (et surtout ma coloriste qui a réussi à réaliser mes souhaits cuivrés du premier coup), le lieu, le professionnalisme… En fait je sais d'avance que je vais y passer un bon moment, que je vais en ressortir heureuse malgré les longues heures de coloration. 

Comme vous l’aurez bien évidemment compris je suis plus que comblée par L’appartement auquel je suis plus que fidèle, j’encourage donc toutes les Lyonnaises (et alentours) à faire un petit tour à l’appartement pour prendre soin de leurs cheveux que ce soit par simple curiosité ou  pour changer leurs habitudes !

Pour en apprendre plus... le site est par ici !


25.9.14

Que penser du mouvement #NotInMyName ?

Largement relayé sur les réseaux sociaux et dans les médias du monde entier le hashtag « #NotInMyName » lancé par les membres d’une association britannique ne cesse de faire parler de lui. Ou bien apprécié soit complètement décrié j’ai tenté d’analyser à mon tour la situation. 

Dès les premiers instants après en avoir entendu parler et l’avoir visionné dans les journaux télévisés français je n’ai pas rejeté ce mouvement que j’ai trouvé positif et permettant à mon sens de rejeter les amalgames pouvant être faits entre «Islam » et « Terrorisme » qui ne devraient jamais être associés dans les mentalités. J’ai compris la volonté d’une majorité de personnes de vouloir rejeter l’idée qu’une religion puisse être aussi librement et facilement liée dans l’esprit de beaucoup à la violence, au meurtre, aux événements malheureusement récents que nous avons vécus. Comment vivre sa religion sereinement, porter et croire en des valeurs quotidiennement associés à des actes menés en son nom et ne la respectant pas ? Probablement intolérable tant les amalgames sont si facilement diffusés et intégrés dans le monde entier. 

J’y ai vu une volonté d’informer. De montrer que jamais l’Islam n’avait mis en avant la violence, justifié l’inqualifiable, apprécié l’injustice au nom de ses valeurs, qu’il était impensable de faire encore ce type d’associations. Une volonté de montrer que c’est une religion comme toutes les autres pour la paix, le partage, l’union, que les actes diffusés dans les médias et réalisés au nom d’un idéal faussé ne sont pas l’Islam. 


Seulement j’ai commencé à voir des messages circuler dénonçant ce mouvement le trouvant injuste, anormal, ridicule. Alors j’ai voulu comprendre. 

Ce que j’ai lu n’a pas tout de suite fait sens à mes yeux, beaucoup trouvent que ce hashtag met la religion musulmane et ses pratiquants en position de culpabilité justifiant ainsi les clichés et les amalgames faits autour de cette religion. Si je n’ai pas tout de suite compris cette réflexion j’ai lu plusieurs exemples m’ayant permis d’y voir plus clair, d’assimiler le concept derrière tout ça. L’un d’entre eux paraissant presque absurde indiquait ceci : si un boulanger tue sa femme, l’ensemble des boulangers doivent-ils s’excuser et se différencier de ce mauvais boulanger afin de ne pas être assimilés à ses actes ? (disponible ici) La réflexion part du postulat que si l’on se différencie d’un acte commis par une certaine communauté c’est qu’on accepte de façon implicite que la communauté puisse en être capable mais que l’on ne fait pas partie de ce mouvement-là. En gros que la religion musulmane pourrait être capable de tels actes mais que l’idée en est totalement rejetée par une large partie de ses pratiquants. Les personnes reprochant à ce hashtag d’exister essayent ainsi de souligner que l’homme se distingue de sa religion, la religion reste bonne mais l’homme qui l’utilise peut-être lui d’une cruauté sans pareille, ils refusent donc l’idée que des pratiquants puissent s’excuser au nom des actions commises par une homme pour leur religion. Quelques uns de leurs commentaires ci-dessous : 




Alors effectivement je crois en l’idée que l’on ne devrait sous aucun cas associer les mots « Islam » et « Terrorisme », que ce soit pour rejeter des actes ignobles commis en son nom ou l’inverse. Simplement si le mouvement pourrait avoir besoin d’être relayé ou au moins expliqué c’est qu’il permet peut-être d’informer, de lutter contre la désinformation ayant quotidiennement lieu dans nos journaux télévisés, dans la propagande diffusée sur le web ou au travers des mots pouvant sortir de la bouche de nos proches (il suffit d’être élevé avec ces clichés pour que l’idée s’enracine durablement). J’ai l’espoir qu’il puisse faire réaliser à un certain nombre de personnes ce qui est vrai, de ne pas les laisser se faire influencer par tout ce que l’on entend mais de se faire une opinion sur du concret. 

Malheureusement le climat d’islamophobie installé dans beaucoup de pays européens et occidentaux en général par le biais des médias, des politiques, des clichés répandus sur la toile justifient à mes yeux la volonté de certains de rétablir la vérité avec le mouvement « NotInMyName ».  En créant ce hashtag ils démontrent que les actes violents souvent médiatisés ne sont pas leur religion, qu’ils n’y sont pas rattachés car l’Islam n’est pas constitué de telles valeurs, qu’il est différent, ils rejettent l’idée que la population puisse assimiler ces faits à leur religion. Combien de fois ai-je entendu que puisque le calendrier musulman n’était pas le même que le calendrier chrétien (en termes de date) ses pratiquants avaient plusieurs siècles de retard, justifiant la barbarie, les qualifiant d’arriérés ? Combien de fois ai-je pu lire qu’elle était sectaire, fermée, refusant de s’ouvrir sur le monde et taxant ainsi ses pratiquants de personnes refusant de s’intégrer (avec tous les clichés pouvant se lier à telle ou telle origine ethnique) ? Alors si ce mouvement peut ouvrir les yeux de certains je ne suis pas contre, s’il peut rétablir la vérité je l’approuve, s’il peut faire disparaître un tant soit peu ce climat d’islamophobie je le soutiens. 

Je crois en l’information, en la vérité, à l’égalité. L’Islam ne devrait plus souffrir de ce type d’idées. Quand on associe Christianisme et pédophilie certains en rigolent… alors pourquoi quand certains soulèvent Islam et terrorisme d’autres approuvent ? 

27.4.14

St. Tropez, Too Faced et moi - Palette "A la mode eyes" de Too Faced

Too Faced a encore frappé ! Une nouvelle palette fleurant bon l’été avec des couleurs fraîches et dynamiques, un petit nom qui colle bien, le tout rassemblé dans une boite métallique tout aussi estivale que ce qu’elle contient. Vous vous doutez bien que si je vous en parle aujourd’hui c’est que j’ai évidemment craqué pour le nouveau produit de la marque et que je compte vous partager mon avis. 

Comme toujours la marque propose une palette aussi pratique que mignonne contenant neuf teintes pour la plupart faciles à porter et à associer. L’ensemble des couleurs se déclinent dans des tons chauds rappelant les longues journées ensoleillées passées à la plage, à la terrasse d’un café ou tranquillement au frais chez soi un verre de sirop à la menthe à la main. Avec des petits noms tels que « Soleil », « De La Mer » ou « Côte d’azur », c’est sûr Too Faced nous encourage grandement à profiter des beaux jours qui s’annoncent. 



A ma grande surprise je n’ai trouvé dans cette palette aucun fard mat. Fait plutôt rare de la part de la marque qui met souvent en valeur l’aspect, pratique, discret et sophistiqué des textures mattes. Avis donc aux fans des effets irisés et pailletés largements mis à l’honneur dans cette palette. On peut supposer que Too Faced aura voulu rappeler l’esprit « paillette » et souvent « bling bling » de la région durant la période estivale.


La première association de couleurs mises en avant par la marque se compose donc de trois teintes relativement faciles à porter au quotidien ; probablement la raison pour laquelle Too Faced la présente comme celle idéale pour un maquillage de jour. « St. Tropez » ouvre la marche et se présente comme un beige clair constellé de très fines particules dorées venant réchauffer et illuminer sa base très nude. « Cannes » l’accompagne en beauté avec sa base cuivrée tirant vers l’orange, je lui reproche toutefois un manque flagrant de pigmentation. Pour pouvoir l’utiliser correctement et obtenir autre chose que des paillettes j’ai dû humidifier mon pinceau pour prélever ses pigments. Malheureusement même à l’aide de cette technique le tout n’est pas complètement homogène et il faut accumuler les couches pour obtenir une bonne couvrance. Enfin on trouve « Soleil » un marron chaud presque chocolat très pigmenté et extrêmement simple à estomper. 

 

La seconde association de couleurs présentée par Too Faced se nomme « Classic » ; elle  est composée des teintes « Riviera », « Jardin » et « Côte d’Azur », à peu de choses près elle ressemble plutôt pas mal à la précédente. « Riviera » est un champagne un peu plus chaud que « St. Tropez » et est complètement irisé, il est très pigmenté et simple à travailler, c’est une bonne base pour de nombreux maquillages nudes ou colorés. Nous trouvons pour le compléter, « Jardin », un rose possédant de très jolis reflets pêches. Malheureusement ce fard possède les mêmes défauts que « Cannes » et a besoin d’être humidifié pour être réellement mis en avant, une contrainte assez pénible si l’on manque de temps. Pour fermer la marche arrive « Côte d’Azur » un marron plus froid tirant presque vers le vert ou le gris. C’est un fard bien pigmenté et facile à estomper ou à associer aux autres teintes de la palette. 

 

Dernière association et non des moindres, la combinaison « Fashion » composée de teintes pas franchement les plus discrètes. Pour commencer on trouve « La Croisette » un champagne presque blanc tirant très légèrement vers le jaune, il n’est pas complètement opaque une fois appliqué sur la paupière mais apporte un voile irisé et lumineux très agréable pour relever un maquillage sombre. La teinte m’ayant le plus effrayée et étonnée à la fois est « Monaco » un fuchsia très pigmenté et discrètement irisé. Il est plutôt facile à travailler mais je recommande tout de même d’avoir la main légère afin de ne pas ressembler à un pot de peinture. Dernier fard de la palette, « De La Mer » est un bleu tirant presque vers le noir une fois appliqué sur les paupières, il permet d’apporter ce qu’il faut d’intensité au maquillage et tranche clairement avec l’ensemble des tons chauds composant la palette. Il possède la même texture que « Monaco » et doit donc être utilisé avec précaution sous peine de ressembler à un panda. 

 

Si j’aime dans l’ensemble beaucoup les couleurs composant cette nouvelle palette de Too Faced je regrette énormément le manque de pigmentation de deux des fards colorés (« Cannes » et « Jardin ») qui rendent l’objet moins attractif et beaucoup moins pratique à utiliser au quotidien, il faut donc avoir envie de prendre le temps de les travailler. Autre défaut des fards, il sont plutôt poudreux à cause de leur nature irisée. Il faut ainsi penser à bien tapoter son pinceau avant utilisation et prélever le moins de fard possible en superposant les couches, un détail important si vous n’avez pas beaucoup de temps pour soigner votre regard le matin. 

Au delà de ces défaut j’aime beaucoup cette palette pour l’association des couleurs qui la composent, son packaging et le petits noms de ses fards absolument adorables. C’est donc un bel objet à ajouter à votre collection si vous recherchez un produit coloré, estival et facile à transporter. 

Son prix : 35€

 

17.4.14

Ma premiere experience Louboutin (ou le suicide de mes economies)

J’aurais aussi pu nommer cet article « Finalement, ça ne s’est pas si mal passé », car à force de parcourir les articles de blogs, les pages de forum, les commentaires divers et variés j’anticipais énormément ma première visite chez le roi de la pompe à la semelle rouge : Christian Louboutin. Depuis plusieurs années à m’intéresser à la mode et cumuler les basiques et autres pièces colorées dans ma garde robe j’ai évidemment été attirée (comme beaucoup) par les célèbres paires de chaussures à la semelle écarlate. Hypnotisantes, tranchantes, vibrantes et sublimes, il me les fallait.

Attirée comme mon chat devant un paquet de croquettes tout neuf j’étais affamée d’enfin pouvoir, moi aussi, habiller mes pieds de ces souliers tant fantasmés. Car oui j’ai des fantasmes matériels : des chaussures, des sacs, des vestes, du maquillage (mais ça vous le savez déjà). J’aime les belles choses, et pour la plupart d’entre elles, cela ne restera probablement qu’un doux rêve sans conséquences financières. Mais les Louboutins m’obsédant depuis des années (sept ans environ) (quand même) me semblaient désormais être un luxe devenu « abordable » mes économies me permettant ce gouffre financier. Alors j’ai pris mes billets de train pour Paris, organisé un long weekend et me suis rendue dans l’une des trois boutiques Christian Louboutin de la capitale. 


Comme je suis légèrement névrosée j’avais préparé le terrain en amont. J’avais repéré les modèles qui me faisaient envie, les boutiques les plus favorables pour les trouver, l’heure et le moment de la semaine durant lesquels il était le plus avantageux de se pointer pour claquer l’équivalent d’un loyer. Et comme l’ensemble des avis que j’avais lu sur les blogs n’étaient pas les plus positifs quant à l’accueil des « madame-tout-le-monde » dans les enseignes de la semelle rouge j’avais sacrément la trouille le jour J de mettre mon nez dans l’antre du démon. Allais-je être mal reçue ? Ma première expérience avec mes chaussures de rêves allait-t-elle demeurer un bon souvenir ? Des clientes beaucoup plus riches que moi allaient-t-elles être privilégiées ? Tant de questions finalement futiles et presque déplacées puisqu’après tout j’étais celle qui allait dépenser mon argent. Pour une paire de chaussures.  Enfin deux, mais ça nous y viendront après. 

J’ai repris mes esprits et me suis forcée à relativiser en arrivant devant la boutique et les choses sérieuses ont commencé. 

Comme j’avais pris mes précautions je suis arrivée un bon quart d’heure avant l’ouverture de la boutique, ouverture plus tardive que l’ensemble des commerces que je fréquente puisqu’il était 10h15. Le personnel était déjà présent dans le petit magasin et j’ai pu constater que deux des mythes de l’internet étaient bien réels : un portier garde effectivement la porte et une cliente plutôt fortunée voulait à tout prix entrer dans la boutique récupérer ses chaussures avant de prendre l’avion.  Pour autant tout s’est bien passé, à dix heures et demie tapantes le portier a libéré l’entrée et à peine entrée dans le magasin une vendeuse s’est aussitôt occupée de moi. 


Je lui ai indiqué avec entrain que je venais faire l’achat de mes premières paires et que je désirais acquérir des classiques afin de les porter partout, tout le temps et surtout longtemps. Elle m’a fait faire le tour de la boutique (pas plus grande que mon salon mais terriblement belle et lumineuse) et présenté les différents modèles qui pouvaient me convenir en termes de formes, de hauteurs de talons ou de coloris. Une fois mes goûts et désirs en tête elle m’a invitée à prendre place sur le canapé présent dans la pièce et est revenue avec plusieurs boites siglées « Louboutin » contenant peut-être mon bonheur. Après plusieurs essayages et ajustements, de nouvelles boites en carton à mes pieds et un grand sourire collé aux lèvres j’ai fini par jeter mon dévolu sur deux paires allant traverser les années avec moi : une paire noire et une paire nude. Plus classique tu meurs. 


J’aurais évidemment voulu céder à la tentation de ces magnifiques escarpins en velours bleu extrêmement dynamiques et attractifs ou ces belles chaussures en python au motif complètement canon et délicatement coloré mais pour l’une c’était encore un risque de ne pas les porter souvent et pour l’autre l’impossibilité totale de les acheter. J’ai ainsi décidé de ramener à Lyon une jolie paire d’escarpins nudes vernis dans le modèle « Ron Ron » (comme le chat ou l’un des membres de la fratrie Weasley c’est au choix) pour leur forme douce, à la cambrure élégante et aux talons complètement praticables leur base étant plutôt « épaisse » et donc stable. Le fini vernis venait ajouter au tout une touche très girly et permettant au coloris « nude » d’harmonieusement se fondre avec ma peau.



L’autre paire fut pour moi l’inattendu coup de cœur. Comme beaucoup d’admiratrices de la marque je souhaitais acquérir une paire du fameux modèle « Pigalle » pour son design diablement sexy et féminin. Mais comme souvent, pas de chance, le modèle était victime de son succès et plus une seule paire en stock. Pour me consoler la vendeuse m’a fait découvrir les « Décolleté » des escarpins à la cambrure absolument canon et aux extrémités moins pointues auxquelles je ne suis pas tellement habituée et que je délaisse souvent pour les mignonnes chaussures à bouts ronds. Les « Décolleté » virent donc habiller mes pieds et en moins d’une seconde je craquais pour leur rendu à la fois chic et rock, le bout pile poil entre l’arrondi et le pointu terminant de me séduire. Le cuir noir brillant et de bonne qualité des chaussures tranchant merveilleusement bien avec les semelles rouges je suis immédiatement tombée amoureuse et ai aussitôt décidé d’ajouter cette paire à la liste de mes futures acquisitions. 



J’ai donc acquis en une petite matinée deux belles pièces de l’un des chausseurs les plus populaire : les « Ron Ron » nudes vernies et les « Decolleté » en cuir noir mat toutes les deux en talons de dix centimètres. Deux paires que je compte bien porter régulièrement et avec le plus de tenues possibles ! 

Quelques astuces à savoir avant de vous lancer vous aussi dans l’aventure Louboutin ? 

- Quand venir et dans quelle boutique ? Dans l’idéal je vous recommande de vous pointer en semaine afin d’éviter la foule du weekend et de préférence dans la matinée. La vendeuse m’a par ailleurs confié que la plupart des gens venaient en deuxième partie de journée étant ainsi contraints de faire la queue à l’entrée du magasin. Les boutiques ne pouvant pas accueillir beaucoup de monde ceci crée souvent de l’insatisfaction à cause de l’attente et / ou de l’indisponibilité des modèles. 

- Les vendeurs sont-ils hautains et inaccessibles ? C’était l’une de mes principales craintes et je n’ai pas du tout eu affaire à ce type de profil. Je me suis rendue rue de Grenelle où les vendeurs et vendeuses étaient adorables, souriants, accueillants et de bon conseil. Evidemment je ne peux pas parler pour les vendeurs des autres enseignes mais je pense que quand les vendeurs ont le temps de pouvoir s’occuper de vous l’expérience ne peut que bien se passer c’est pourquoi je vous recommande de venir le matin. 


- Comment entretenir mes chaussures ? Je recommande de faire poser un patin sous vos chaussures, les semelles étant fines il serait dommage à force de les porter de les trouer. Après une dizaine d’utilisation, vous pouvez vous rendre chez votre cordonnier. Pour ce qui est de l’entretien du cuir, appliquez le même traitement qu’au reste de vos chaussures.  

- La semelle rouge va-t-elle s’user ? Oui. S’agissant de laque déposée sur la semelle elle va forcément se griffer et disparaître. Mais pas de panique ceci n’arrive que sous le patin de la chaussure et donc la partie non visible (celle toujours colée au sol), pas de risque de voir le reste de la semelle se ternir. Ou bien vous avez une façon très louche de porter vos escarpins. 

- Comment les paires sont-elles taillées ? Vais-je chausser plus petit ? Personnellement je recommande d’essayer au moins votre première paire en boutique pour vous faire un avis. Pour certaines il a fallu porter plus petit, d’autres plus grand, moi je n’ai pas eu à « changer » de taille. Cependant les vendeurs vous font d’abord essayer les chaussures avec des mi-bas (pas franchement glamours) pour que votre pied glisse bien dans le soulier puis sans afin de vérifier que votre pied est bien adapté. 


J’espère avoir pu retranscrire ma visite chez Christian Louboutin le mieux possible et vous avoir fait vivre mon expérience avec moi. Si ce n’est pour un achat, je recommande aux curieuses de se rendre dans l’une des boutiques pour la décoration, l’étalage de souliers de princesse, de couleurs chatoyantes et de semelles rouges hypnotisantes. J’en garde donc un très bon souvenir (encore bien frais) (comme mon rhume) et pense déjà à l’achat d’une nouvelle paire, vous savez, ces fameux escarpins en velours bleu… C’est beau de rêver !