30.3.14

"Faux" par Mac, mon nouveau p’tit nude prefere


On a toutes besoin de ce rouge à lèvres de dernière minute. Vous savez, celui qu’on attrape en un clin d’œil avant de filer au travail, en soirée où à n’importe quel endroit où l’on est attendue. Celui qui appliqué en moins d’une minute saura terminer votre maquillage et habiller harmonieusement vos lèvres. C’est en tout cas l’usage que j’ai de l’un de mes nouveaux rouges à lèvres chouchous de chez Mac : Faux. A l’inverse de son petit nom cette nuance n’a rien d’artificiel ou de surfait et vient embellir votre visage tout en douceur. 


Déniché au hasard d’une vidéo Youtube (vous savez celles qui vous donnent immédiatement envie de faire une commande du stock entier de rouges à lèvres de chez Mac ? Mais si vous voyez !) j’ai immédiatement craqué pour la tonalité simple et douce de « Faux ». A mi chemin entre un nude tirant vers le beige (teinte qui ne me va par ailleurs pas du tout) et le bois de rose il me semblait être le parfait compromis. C’est une couleur à la fois présente et visible sur les lèvres et pourtant assez claire sans apporter cet effet cadavérique que m’inspirent souvent les nuances nudes.  

N’ayant en ma possession que quelques rouges à lèvres nudes souvent dans les mêmes nuances et toutes en texture « crème » il me fallait une nouvelle excuse pour m’autoriser à aller chercher « Faux » en boutique. N’ayant pas le même stock de rouges à lèvres nudes que de rouges à lèvres rouges et n’en possédant pas en texture semi-matte j’ai laissé mon gène d’acheteuse compulsive prendre le dessus, me suis précipitée jusqu’à la boutique Mac la plus proche et suis repartie avec mon nouveau sésame en main. 


Pour entrer dans des détails plus « techniques » laissez-moi vous dire que l’application du rouge à lèvres est très facile. D’une texture satin, à la fois crémeuse lors de l’application et semi-matte dans son rendu, elle permet un rendu sophistiqué sur les lèvres qui habillées de couleur ne brillent pas comme avec une texture crème mais captent avec subtilité la lumière. L’application est donc très simple, le bâton glisse parfaitement sur les lèvres ne les accrochant pas même après plusieurs semaines sans l’avoir utilisé.
Sa formulation particulièrement bonne facilite donc le tracé et la répartition uniforme de la teinte. Pour ce qui est du confort, je n’ai pas non plus ressentit un dessèchement particulier de mes lèvres ni de sensation de tiraillement au fil de la journée. C’est un rouge à lèvre tout à fait confortable à porter à la fois pour sa texture très douce et légère ainsi que pour sa couleur passe partout. 


Concernant la pigmentation je n’ai rien non plus à lui reprocher. Il est également connu que les rouges à lèvres MAC et notamment leurs produits mats et semi-mats sont de très bonne qualité et extrêmement pigmentés, un seul passage permet donc avec « Faux » d’obtenir une couvrance parfaite et homogène. Un atout non négligeable quand on a ni le temps ni l’envie de passer des heures sur son maquillage. 


Vous l’aurez donc compris j’ai définitivement adopté ce nouveau venu dans ma collection de rouges à lèvres Mac. Il est très facile à porter et j’aime l’associer à tous types de maquillages : un regard bien chargé sera complimenté par des lèvres discrètes mais néanmoins maquillées, un maquillage rosé sera tempéré par une bouche matte, la couleur pourra habiller vos yeux sans crainte si elle s’accompagne de « Faux » sur votre visage. Bref il va avec tout, m’accompagne partout et représente parfaitement le concept tant recherché du rouge à lèvres nudes : « My lips but better ». 



27.3.14

Spring is coming : le clash des pastels

Deux choses vont revenir de façon imminente dans notre paysage : Games of Thrones (d’où mon titre) et surtout la météo printanière. Et qui dit temps agréable, chaleur et futures terrasses au soleil, indique des couleurs : dans les arbres, sur nos vêtements et bien évidemment sur nos paupières. J’ai donc décidé de laisser les teintes pastels et gourmandes envahir mon regard pour m’encourager à patienter. 

Pour cela, je me suis emparée de la « Palette d’Antoinette » de Lime Crime pour ses coloris extrêmement bien pigmentés, très gourmands et on ne peut plus pastels.  Afin de créer un maquillage à la fois portable en société et pas trop clownesque j’ai choisi des teintes pouvant convenir à de nombreuses carnations et faisant partie du paysage familier de nos fards à paupières. Dans ma vision du regard pastel, votre visage pourra ainsi accueillir des teintes orangées et violacées qui s’associent plutôt bien et transmettent parfaitement ce goût printanier tant recherché. 


Après avoir appliqué ma base je commence par déposer sur l’ensemble de ma paupière mobile la teinte orangée « Macarooned » en insistant plus particulièrement sur la première partie de la paupière mobile et dans le coin interne. Afin que la pigmentation soit bien intense et la répartition du fard le plus homogène possible je pose la couleur à l’aide de tapotements permettant un fini propre et évitant les « trous » crées par une matière trop étirée. Au besoin je vous recommande d’estomper les bords pour éviter toute démarcation avec votre peau (une indication d’autant plus importante si votre carnation est plus foncée, la teinte pastel pouvant paraître trop vive et générer un effet disgracieux). 


Pour entrer dans le vif du sujet, j’ajoute la seconde teinte pastel sur la deuxième partie de ma paupière mobile. Ce n’est pas l'étape la plus pratique ni la plus facile parce qu’il faut bien doser la quantité de pigments à déposer ainsi que les endroits où ils seront appliqués. Dans le cas de ce maquillage il s’agit de la couleur « Rubonnesque » toujours de Lime Crime un bleu Lavande aussi joli qu’il a du caractère. La façon la plus sûre de commencer est d’apposer le fard en partant du coin externe. Ainsi la concentration de pigments sera plus forte sur l’extérieur (plus facile à corriger) et pourra se fondre de plus en plus facilement vers le centre de la paupière pour une démarcation moins importante. N’hésitez pas pour autant à rajouter de la matière si vous constatez que le fard n’est pas assez présent en milieu de paupière.  Pour aider le « mélange » des deux nuances pastels entre elles vous pouvez utiliser un pinceau estompeur (propre) qui fera le travail en douceur. 


Comme je voulais apporter plus de profondeur au regard et ne pas tomber dans le cliché du regard pastel importable et célèbre « pipi de licorne » j’ai voulu apporter un peu d'intensité. Pour cela j'apporte une touche plus sombre dans l’extrémité du coin externe. J'ai utilisé le fard mat prune « Indian ink » de chez Mac que j’ai déposé en très faible quantité à l’aide d’un pinceau boule dans le coin externe de la paupière. J’ai estompé le tout avec un pinceau estompeur souple (oh logique divine !) afin que cette nouvelle couleur ne vienne pas créer un contraste trop important et trop "dur" par rapport aux teintes pastels déjà présentes. 


Afin d’équilibrer les choses, et comme j’en ai l’habitude, j’ai déposé sous le ras de cil inférieur les fards appliqués sur la paupière mobile dans le même ordre. Un poil de fard sombre « Indian ink » dans le coin extérieur puis « Rubonnesque » et enfin « Macarooned » dans la partie interne de l’œil. 



On termine le maquillage de nos yeux avec un mascara bien noir pour finaliser le regard de poupée; chez moi c’est toujours le best seller de chez Benefit « They’re real » qui habille mes cils. 


Pour le reste du visage j’ai choisi de rester dans des nuances claires et douces afin de ne pas créer de contraste trop brutal avec le travail réalisé autour du regard. J’ai donc favorisé des lèvres claires mais  néanmoins colorées avec de nuances orangées ainsi qu’un blush dans le même esprit. Le risque peut éventuellement être l’obtention d’un maquillage trop « monochrome » ;  c’est pourquoi on peut jouer sur un contraste de nuances plus foncées ou claires. 

Le rouge à lèvres que j’ai choisi pour dessiner mes lèvres est « Ravishing » par MAC. C’est un corail tirant fortement sur l’orange mais restant toutefois très doux et relativement simple à porter. Etant d’une texture « creemsheen » il est assez crémeux et capte bien la lumière, il est confortable, s'applique en un clin d'oeil et se laisse oublier au fil de la journée. 



Mes joues se sont, elles, couvertes d’un blush orangé, « Ripe for love » toujours chez MAC afin de conserver une certaine cohérence et un équilibre dans le travail du teint. Pour garder cet effet frais et lumineux j’ai choisi d’appliquer en légères touches l’enlumineur « Moon Beam » de chez Benefit. 



Je n’ai pas éprouvé de difficultés particulières à adopter ce maquillage en journée n’étant pas particulièrement timide, ce n’est pourtant pas nécessairement celui que je conseille aux plus frisquettes ou au personnes n'étant pas habituées à porter régulièrement de la couleur puisqu'il est tout de même voyant. J’ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à réaliser et à arborer ce look qui très coloré m’a mis du baume au cœur. J’espère qu’il vous a plu également et, qui sait, que vous l’adopterez ! Pour le moment je vais me contenter d'aller gambader dans les champs et espérer la présence du soleil pour les prochaines semaines. 


25.3.14

Divergent par Veronica Roth : le nouveau concurrent d’Hunger Games ?


N’y voyez pas là une copie, une histoire en tout points similaires ou un nouveau jeu de mort proposé à des adolescents, non finalement Hunger Games et Divergent n’ont pour seul point commun que leur genre. Je vois désormais dans vos yeux accusateurs une lueur de déception, la sensation d’avoir étés trompés sur la marchandise. Oui je le reconnais, j’ai mis au point un odieux stratagème en rendant mon titre attractif pour vous pousser à cliquer sur cet article. Je sais c’est mal. Mais vous verrez, à la fin vous ne m’en voudrez plus. 


Et puisque vous êtes là avec moi, je vous propose de partir à la découverte d’un genre, d’une nouvelle héroïne et d’une histoire à la fois prenante et glaçante que j’ai eu l’occasion de découvrir ces dernières semaines. Mais pour remettre les choses dans leur  contexte, découvrons aujourd’hui la dystopie. Je vous vois ouvrir de grands yeux étonnés, mais rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une maladie incurable ni d’un pays inconnu mais bien d’un genre littéraire qui prend depuis quelques années de l’ampleur malgré sa naissance au début du XXe siècle. 

Selon Wikipédia la dystopie, c’est cela : 

Une dystopie, également appelée contre-utopie est un récit de fiction peignant une société imaginaire imaginée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L’auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque. 

En clair nous nous retrouvons la plupart du temps dans une société plus ou moins proche de la notre (dans le sens ou le fantastique et la science fiction n’y trouvent pas place) dans laquelle l’organisation de la société est la plus souvent réorganisée et réglée comme du papier à musique. Les personnages évoluent donc dans un univers cadré et avec une idéologie pouvant mettre en avant diverses valeurs : peur, esprit totalitaire, bien-être des habitants, préservation de la santé de l’humain ou de la nature, etc. La plupart du temps l’auteur cherche à critiquer une dimension particulière de notre société actuelle : les dérives de la politique, de la science, des comportements humains, de mouvements extrémistes… 

Parmi les romans dystopiques vous connaissez au moins l’un de ses classique, si ce n’est pas par sa lecture au moins par son nom : 1984 de George Orwell dans lequel l’auteur critique de totalitarisme personnifié par Big Brother qui règle et contrôle la vie de ses citoyens par le biais de différents ministères. Mais celui que vous connaissez FORCEMENT c’est Hunger Games. Véritable carton au box office, succès littéraire incontesté au niveau mondial et ayant pour ambassadrice l’actrice américaine Jennifer Lawrence. 


Maintenant que le contexte est bien mis en place nous pouvons aborder l’objet principal de cet article avec des bases plus nettes. Divergent met donc en scène Beatrice Prior (ou « Tris » pour les intimes) une jeune femme de 16 ans évoluant dans une société dans laquelle les hommes sont répartis en cinq factions bien distinctes : « Dawntless » (Les audacieux), Candor (Les Sincères), Amity (Les fraternels), Erudite (Les érudits) et Abnegation (Les altruistes). (Ayant lu le livre en anglais j’avoue avoir énormément de mal à me détacher du  vocabulaire anglo-saxon c’est pourquoi j’ai indiqué les noms des factions en anglais). 

A l’âge de 16 ans tous les citoyens sont amenés à choisir la faction dans laquelle ils voudront évoluer pour le restant de leurs jours, ils peuvent choisir de rester dans celle dans laquelle ils ont grandi ou bien d’en changer. Pour les aider et les guider dans leur choix un test a lieu avant la cérémonie officielle, un test à l’issue duquel une proposition leur indique quelle est la faction la plus favorable pour eux. Pour Tris rien ne va se passer comme prévu puisqu’elle n’obtient pas une proposition unique mais trois, chose rarissime faisant d’elle une « Divergente ». Dès-lors elle sait qu’elle n’est pas comme les autres et que cette différence la met en danger de mort dans une société post-apocalyptique dans laquelle tout est codifié.  


Nous faisons donc face dans ce roman au parcours d’une jeune femme confrontée à un choix difficile et à sa cohabitation avec sa différence. Ne se sentant pas libre de communiquer ses résultats (et n’y étant pas invitée non plus) elle devra porter son secret tout au long du roman et faire face à sa personnalité unique, aux épreuves humaines et physiques qu’elle aura à affronter et surtout se protéger face aux barrières que son monde lui impose. Nous assistons ainsi tout au long de l’histoire à l’évolution de la mentalité et de la maturité de la jeune femme qui devient de plus en plus lucide vis-à-vis de l’univers dans lequel elle baigne. 

Au delà du combat de Beatrice tout au long du roman nous apprenons à constater les dérives et les défauts du système mis en place dans cette société règlementée. Les factions initialement destinées à mettre en avant des qualités humaines et naturelles pour servir le groupe et l’ensemble de la société poussent ces dernières jusqu’à l’extrême, déshumanisant finalement leurs membres. Chaque faction prônant pourtant des valeurs justes et morales finissent par blâmer la différence n'acceptant en leur sein que les individus adoptant un comportement uniforme et « logique » vis-à-vis de leur mode de vie. 


J’ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers à la fois familier pour l’environnement technologique et moderne dans lequel il nous installe et pourtant si différent et effrayant pour son organisation millimétrée et « aseptisée » (ce dernier mot ne convenant évidemment pas à toutes les factions). C’est avec une curiosité sincère que nous suivons l’évolution de Beatrice dans ce monde froid et finalement très hostile malgré les règles qui le dominent. 

Rédigé à la première personne il est d’autant plus facile de se mettre dans la peau de l’héroïne et d’essayer de comprendre avec elle comment les choses vont bouger et comment elle devra agir en fonction de ces dernières. De même les scènes d’actions sont plutôt bien amenées et nous permettent de bien visualiser les évènements sans lourdeur. L’écriture est plutôt fluide et il est assez facile de reprendre sa lecture même après plusieurs longues heures ou journées sans l’avoir ouvert (vous ressentez ici la difficulté de se concentrer au travail quand on est absorbée dans une histoire ?). 


Si je devais trouver quelques défauts à cette histoire, parce qu’il y en a bien évidemment, ce serait probablement le caractère de l’héroïne et probablement certaines de ses interactions avec d’autres personnages. En effet, malgré des priorités et traits de caractères bien définis Tris m’a parfois parue assez naïve ou son personnage trop juvénile dans ses réactions. Bien évidemment il faut bien se rappeler que l’héroïne n’a que seize ans et n’agit pas forcément avec le recul que pourrait avoir une personne plus mature. Enfin il faut remettre les choses dans leur contexte et se souvenir qu’il s’agit d’un roman pour jeunes adultes (écrit par une très jeune auteure) et que certains éléments pouvant nous paraître assez simplistes et peut-être pas assez bien exploités peuvent ici trouver un certain sens. 

Dans l’ensemble j’ai passé un très bon moment au cours de cette lecture où tous les éléments du bon divertissement sont rassemblés : une intrigue à suspense, un univers inhabituel mais fascinant, une héroïne qui n’a peur de rien et des épreuves hostiles à traverser : un savoureux mélange complètement addictif.  Une lecture agréable et rafraichissante qui ne mérite que de se prolonger puisque l’auteur nous propose ici une trilogie dont j’ai déjà dévoré un second volume il y a peu. 

Pour celles qui n’auraient pas forcément envie de se lancer dans l’aventure littéraire ou qui au contraire seraient intéressées par le prolongement de l’expérience ; l’adaptation du premier tome (et celui que je vous présente ici) sortira en salles le 9 avril prochain. 


23.3.14

Le choc des Titans : Velvetines VS Rouge Velvet de Bourjois


Ils ont fait couler beaucoup d’encre, fait sensation sur les blogs et à travers les vidéos, ils reçoivent des tonnes d’éloges par la plupart des jeunes femmes les ayant testés mais valent-ils tout ce remue-ménage ? Aujourd’hui je vous propose de prendre place au premier rang du combat de ce début d’année, celui des rouges à lèvres mats liquides. Tout un programme ! 


Les premiers rouges à lèvres liquides mats à être arrivés sur le marché et à avoir fait bondir mon petit cœur sont les Velvetines de Lime Crime. Plutôt discrètes sur la toile française dans les semaines suivant leurs sortie, elles ont fait sensation après leur mise en valeur par les bloggeuses Tête de thon et Princesse pastèque. Elles nous présentaient des rouges à lèvres à la pigmentation parfaite, au rendu velouté et parfaitement mat, un produit d’une facilité d’utilisation déconcertante et aux couleurs vibrantes. Dès lors ces produits se sont littéralement arrachés sur l’ensemble des distributeurs internet français et devinrent pour plusieurs mois introuvables au niveau mondial : la recette du succès donc. 


Comme je suis faible et que je ne résiste ni à l’appel d’un rouge à lèvres mat, ni à l’appât de l’exclusivité j’ai évidemment fait des pieds et des mains pour m’en procurer un exemplaire. Mais avais-je raison de me démener ainsi ? Mille fois oui ! Pour une fois les visuels promotionnels correspondaient à la réalité et nous pouvions obtenir le même résultat sur nos lèvres. Une pigmentation exceptionnelle en un seul passage, un effet mat quasiment immédiat (à peine quelques secondes d’attente pour apercevoir l’aspect « velours ») et une tenue imbattable (aucun transfert et une tenue toute la journée garantie).


Pink Velvet - Velvetines Lime Crime
Seul bémol chez les velvetines, la nécessité d’un tracé du contour des lèvres presque parfait avant application car le produit séchant très vite et étant parfaitement résistant il est très compliqué de rectifier le tir une fois une erreur effectuée. De même la matière peut poser problème à certaines, car presque aussi liquide que de l’eau elle s’étire très facilement mais peut paraître trop « glissante » pour les moins habituées. Dernière petite chose pouvant gêner : la palette de couleurs n’est pas la plus étendue ou la plus accessible, on y trouve un rouge franc, un corail bien tape-à-l’œil et un rose pas plus discret. Et même si la marque vient d’y ajouter trois nouvelles teintes elle ne seront pas nécessairement au goût de toutes : un noir, un marron et un bordeaux bien intense. 


Le prix : 20$ 
Où les trouver : Le doux nuage ou sur le site de la marque 

Les plus : 
- Une pigmentation dingue et fidèle aux visuels 
- Une tenue exceptionnelle vous garantissant des lèvres bien colorées du matin au soir
- Un aspect complètement mat 
- Le séchage rapide de la matière 
- Composition entièrement vegan 

Les moins : 
- Les corrections pas nécessairement faciles à réaliser 
- La palette de couleur qui mériterait d’être plus étendue 
- Le prix et la possibilité de ne le commander uniquement en ligne  

Passons désormais à notre autre participant qui n’a rien à envier  à son concurrent en termes de popularité et de présence médiatique sur l’ensemble de la toile. Je parle bien évidemment des Rouge Velvet de Bourjois. Même promesse que les Velvetines de Lime Crime : une tenue battant tous les records et une pigmentation au rendez-vous le tout sans transfert et avec un effet velours. D’aussi jolies promesses qui n’ont pour ma part pas toutes été relevées.


J’ai d’abord frétillé d’impatience à l’idée de posséder ces nouveautés pour la diversité des teintes proposées : du nude, du rose vif un autre plus corail, un orangé, un rouge franc, un autre plus sombre et élégant, bref LA recette pour me faire craquer. Le produit se présentant sous la même forme et proposant le même résultat que les velvetines je me faisais un plaisir de posséder la teinte nude « Nude-ist » de la collection. Puis le grand jour est arrivé et les produits se sont retrouvés dans mon Monoprix, j’ai foncé chercher « Nude-ist » et « Peach Club » et me suis empressée de tester mes deux nouveaux produits. 


Nude-ist - Rouge Velvet Bourjois
Malheureusement j’ai eu une mauvaise surprise au moment d’ouvrir les produits : l’odeur du rouge velvet est assez puissante et pas franchement agréable, j’ai eu durant tout le temps de l’application, l’impression de poser sur mes lèvres du vernis ou toute autre formulation bien chimique et pas franchement saine. Deuxième mauvais point la texture de la chose n’est pas la plus facile et la plus agréable à travailler, plus épaisse que celle des Velvetines elle a tendance à faire des « paquets » notamment sur le bord des lèvres. Pour schématiser, je trouve la texture très proche de celle de la gouache pas complètement épaisse mais assez fluide pour être travaillée. Ce n’est donc pas le produit que j’applique la main tremblante sur mes lèvres et je dois être très soigneuse durant sa pose. 

Concernant la pigmentation, le résultat est là. La couleur es t bien présente sur nos lèvres et c’est agréable, d’autant plus que la palette de teintes étant étendue on peut se faire plaisir. Seul petit bémol à ce niveau, la pigmentation est presque trop bonne pour la seule couleur claire du lot « nude-ist », en effet une fois déposée sur les lèvres elle s’assombrit et n’a pour moi plus grand chose de nude mais devient un rose plutôt présent et visible mais pas pour autant désagréable. Là où Bourjois tient toutes ses promesses est la tenue assez folle de ses produits, vous pouvez manger, boire et parler toute la journée le rouge ne quittera pas vos lèvres, vous pouvez donc vaquer à vos occupations habituelles sans crainte de vous retrouver avec une bouche dénuée de produit. 


Peach Club - Rouge velvet Bourjois
Passons à l’effet mat et velours tant recherché par la plupart d’entre nous pour son élégance et sa sobriété. Il se manifeste après cinq à dix bonnes minutes de pose du rouge sur vos lèvres, un temps d’attente que je considère assez long vis-à-vis des Velvetines qui ne prennent qu’une minute maximum pour vous apporter ce rendu. Pour accélérer le processus il faut déposer de très fines couches de produit afin de favoriser le séchage et donc éviter les paquets qui peuvent le ralentir. Malgré la présence d’un effet mat, je le trouve moins convainquant et moins « velours » que celui des Velvetines, il me paraît souvent assez net au centre de la bouche mais les contours des lèvres sont moins propres et moins définis.  

Le prix : 13,90€
Où les trouver : En exclusivité chez Monoprix et sur le site de la marque 

Les plus 
- Une variété intéressante de couleurs 
- La très bonne tenue du rouge tout au long de la journée 
- La pigmentation
- Le prix et l’accessibilité du produit 

Les moins : 
- L’odeur et la composition du produit 
- La texture pas facile a travailler et empêchant la précision


Le bilan ? Sans surprise les Velvetines l’emportent pour plusieurs raisons : la qualité indéniable du produit (sa pigmentation, son effet velours, sa tenue) mais aussi pour sa composition plus que saine et non testée sur les animaux. On regrettera la non possibilité de tester les produits avant achat et l’obligation de les commander sur internet ainsi que la palette de couleurs pas assez variée. 

Le "Pink Velvet" de Lime Crime en haut et le "Nude-ist' de Bourjois en bas
Néanmoins je ne nie pas les qualités des récents Rouge Velvet par Bourjois qui permettent au marché français de s’approprier pleinement les rouges à lèvres liquides mats chose qui était exclusivement réservée à l’étranger jusqu’alors. La pigmentation et la tenue des rouge à lèvres sont également très bonnes mais je regrette toutefois cette texture et ce rendu vraiment unique qui me séduisent à chaque fois chez Lime Crime. 

"Peach Club" de Bourjois à gauche et "Suedeberry" de Lime Crime à Droite
Je conseille donc les rouges velvet aux personnes voulant adopter la tendance matte dans toutes les teintes possibles et inimaginables sur leurs lèvres à moindre coût et recommande chaudement aux amoureuses du mat et de la texture velours les Velvetines à la pigmentation exceptionnelle. 

Vainqueur de ce combat sans merci : Les Velvetines de Lime Crime !

20.3.14

Maquillage frais et lumineux (Inspiration "La belle et la bete" )

Les jours redevenant plus longs, le soleil se faisant de plus en plus présent et l’esthétique du film « La Belle et la Bête » me collant toujours à l’esprit depuis plusieurs semaines, il me fallait retranscrire tout cela sous forme de maquillage. Evidemment me direz-vous ! 
Alors rien de bien compliqué ou de très extravagant à présenter dans cette mise en valeur de votre regard mais de temps à autre, un bon petit maquillage simplement clair et lumineux ça ne fait pas de mal ! (Puis surtout vous pouvez tout oser sur vos lèvres après ça, c’est pas beau ?). 

Comme expliqué quelques lignes plus haut, je suis hantée depuis plusieurs semaines (mois ?) par la dynamique et le sens esthétique du récent film « La Belle et la Bête ». Si l’histoire en elle-même ne m’a pas spécialement retournée j’ai adoré l’univers, les costumes, les décors et le maquillage d’authentique princesse Disney de Léa Seydoux. N’y recherchez surtout pas de paillettes, de couleurs vives et d’ombres à paupières révolutionnaires vous n’en trouverez pas. Et non ! Notre héroïne adopte ici le parfait maquillage de la jeune femme paisible et douce qu’elle incarne : regard éclairé, cils de biche et lèvres rougies par ses aventures. En bref un maquillage simple mais efficace !

Vous vous doutez bien que la personne dont je me suis inspirée est celle se situant à droite
J’ai donc dégainé mes pinceaux, ressorti mes ombres à paupières fétiches et activé l’appareil photo pour vous montrer le résultat. Parmi mes armes (et probablement celles qu’il vous faudra si vous souhaitez me suivre dans la quête du maquillage de princesse Dinsey) vous trouverez : un pinceau plat, un pinceau estompeur, des fards à paupières dans les teintes pêche, champagne et brun moyen. Prêtes ? 


Pour commencer j’applique un fard pêche assez lumineux sur l’ensemble de la paupière mobile. J’ai personnellement choisi « Arena » de chez Mac, un fard neutre et subtilement coloré parfait pour agrandir le regard et faire ressortir les iris verts et bleus.  J’estompe bien le tout à l’aide d’un pinceau estompeur pour éviter les démarcations. 


Pour définir le regard et mettre en avant l’aspect lumineux que je recherche dans ce maquillage j’ai décidé d’assombrir légèrement les extrémités. Paradoxal ? Pas tant que ça… Afin de faire ressortir la partie bombée de l’œil, et donc celle qui capte au maximum la lumière, il me fallait la mettre en avant. Pour cela, rien de plus simple, on apporte un peu plus de relief en « salissant » les extrémités. J’ai donc appliqué un fard brun relativement clair sur le coin externe à l’aide d’un pinceau plat et dans le coin interne à l’aide d’un pinceau plus fin. On estompe légèrement le tout pour ne pas laisser de démarcation et le tour est joué. 


Enfin, pour vraiment créer cet effet lumineux on ajoute une touche de fard à paupière très lumineux (vive les répétitions mais j’avais pas le choix) sur le bombé de l’œil et donc au centre de la paupière. J’ai choisi l’un de mes fards préférés dans ce domaine, le « Ricepapper » de chez MAC. 


Puis touche finale inévitable du maquillage des yeux, le mascara. Comme toujours et encore j’ai utilisé mon infaillible et adoré « They’re real » de Benefit.


Pour agrémenter le tout et surtout achever cet effet « princesse-tout-juste-sortie-du-lit » il vous faut apporter un poil de pigmentation à vos lèvres. Pour cela, deux solutions : le rouge à lèvres « classique » ou l’encre à lèvres moins commune mais diablement efficace. Ne paniquez pas, je vous propose les deux ! Vous pouvez donc vous tourner vers un rouge à lèvre, de préférence crémeux et captant la lumière, dans les tons rouges ni trop vif ni trop foncé : en résumé on évite le rouge de Dita Von Teese ou celui de Vampirella. Il vous faut donc une teinte tirant très légèrement vers le brique pour conserver cet aspect pigmenté mais pas trop « tape-à-l’œil ». J’ai choisi le rouge à lèvres « Après Chic » de chez Mac.


Mais si vous préférez obtenir le vrai look de princesse, celui qui joue sur le naturel et comporte le coefficient 7 dans le domaine du « Je-suis-aussi-fraiche-que-la-rosée-du-matin » tournez-vous vers l’encre à lèvres. Plus naturelle, s’imprégnant dans vos lèvres, sans transfert et avec une très bonne tenue elle est l’option la plus pratique et la moins difficile. J’ai utilisé l’encre « Cat chu wink » de Tony Moly dans la teinte « Red Apple » que j’ai déposée sur mes lèvres à l’aide de l’embout mousse puis étalée à l’aide de mes doigts. 


A vous donc de choisir votre camp, la bouche « naturelle » ou le rouge à lèvres plus présent mais tout aussi joli. Evidemment je ne saurait que vous recommander un teint frais sans matières trop lourdes et pouvant « plomber » le maquillage. Sur les photos suivantes j’ai la peau complètement nue (et c’est presque dommage parce que je me rend compte maintenant de mes cernes, tant pis). 

A gauche le maquillage avec "Après Chic" et à droite avec l'encre à lèvres "Red Apple"
Et comme j’avais envie de me coller une difficulté supplémentaire je me suis dit que je pouvais immortaliser l’élaboration de ce maquillage non pas seulement en photos mais aussi en vidéo ! J’ai donc pris mon courage à deux mains et me suis lancée dans l’aventure. Enfin courage, pas vraiment, je n’ai pas osé parler à mon appareil vous n’entendrez donc pas ma voix mais une chanson que j’écoute en boucle ces derniers temps. J’espère toutefois que le résultat vous plaira malgré la surexposition qui malheureusement ne permet pas vraiment de très bien distinguer les couleurs des fards… Le principal c'est que vous ayez les "mouvements" finalement ! N’hésitez pas à me faire vos retours que je m’améliore pour les prochaines !


J’ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à rédiger cet article et ce maquillage qui je l’espère demeurera frais et lumineux pour vos jolis yeux ! (En plus il ne prend pas plus de cinq minutes à réaliser (temps d’attrapage de pinceaux et palettes compris)). 

18.3.14

J’ai croqué la pomme avec The Balm – How ‘bout them apples ?

Comme vous le savez j’ai pris l'habitude de craquer pour un produit pour son adorable packaging. Alors quand les visuels du dernier né de la marque The Balm se sont présentés sous mes rétines j’ai fondu pour l’esthétique extraordinairement rétro de cette palette de rouges à lèvres et blushs crème. « How ‘bout them apples » se voulant être un produit multifonctions apportant de la couleur à la fois à vos lèvres et à vos jolies joues a donc très rapidement passé le cap du "c'est-pratique-et-multifonction-j-en-ai-donc-besoin-plus-que-tout au monde". Oui, ma volonté face à l'achat est si faible que cela. 


Quelques clics et plusieurs jours d’attente plus tard le produit tant attendu à donc franchit l’atlantique pour finalement atterrir dans ma boite aux lettres. Composée de six teintes allant du pêche au rouge en passant par différentes teintes de rouge, la palette devrait convenir à tous les goûts. Les teintes restent pour la plupart dans un champ colorimétrique relativement classique et peuvent convenir à la plupart des adeptes du blush ou de rouges à lèvres. Bon point pour The Balm qui s’adresse donc à une large quantité de personnes et pense à l’ensemble de nos vanitys (et donc pas à nos banquiers, CQFD). 


En nommant les teintes de ses blushs et rouges à lèvres The Balm reste dans le champ lexical de la pomme et de la gourmandise avec des petits noms tels que « Cider » pour la version alcoolisée, « Pie » pour la pâtisserie (huuuum un grillé aux pommes) ou encore « Candy » pour la très célèbre et sucrée pomme d’amour.  


Détail pouvant plaire ou complètement repousser, chaque teinte et donc chaque pomme est associée à un stéréotype d’agriculteur plutôt pas négligé et la plupart du temps quelque peu dénudé. Le concept m’a personnellement fait assez rire et m’a rappelé la palette de fards Nude’tude où de jeunes et jolies pin-up cachent leurs corps (nus ?) derrière les différents fards à paupières qui composent la palette. Je trouve néanmoins qu’ils ont relativement mal réussi le propriétaire de la teinte « Caramel » dont la tête me paraît assez mal proportionnée vis-à-vis du reste de son corps (hormis son sourire un poil ridicule) (puis je suis pas non plus fan-fan de son torse "chewbacca style"). Il faudra donc faire part d’un sacré second degré pour exhiber sa dernière trouvaille à la face du monde, réaliser qu'il s'agit évidemment d'une réinterprétation exacerbée du style pin-up (à la fois pour la couverture et les jeunes hommes) ou alors être tombée amoureuse des teintes présentées dans la palette. 


Entrons toutefois dans le vif du sujet en nous intéressant de plus près à la couleur « Cider » première teinte composant la palette. Il s’agit d’un beige tirant vers le pêche ; la nuance est relativement pâle et peut détonner avec certains types de carnations. Dénuée de paillettes ou d’irisés le blush / rouge à lèvres est moyennement opaque et convient le mieux, selon moi, en tant que blush pour rehausser très légèrement le teint avec un maquillage chargé. Il peut également faire office de rouge à lèvres nude mais je recommande cependant d’avoir la carnation adaptée, ce qui n’est pas nécessairement mon cas. 




Arrive « Pie » un rose relativement vif tirant vers le rouge, il est plutôt facile à porter sur les lèvres et peut prendre place aussi facilement sur nos joues si on l’applique avec précaution. La nuance une fois posée sur les lèvres a plus ou moins le rendu d’un gloss n’étant pas vraiment opaque et laissant transparaître l’aspect des lèvres sous le produit. C’est une très jolie teinte pour un voile coloré sur les lèvres. Elle apporte de la vie et du dynamisme au visage si on l’adopte sur les joues. 




« Candy » est un rose assez froid et à l’inverse de la plupart des autres teintes de la palette au rendu légèrement mat, la texture est plus opaque et plus « présente » notamment lorsqu’elle est posée sur les lèvres. Ce n’est pas une couleur qui ne correspond pas à mon teint si posée sur mes lèvres mais très jolie pour teinter mes joues. Comme la plupart des autres couleurs et malgré la texture un peu différente, l’application est très facile à la fois pour les lèvres et pour les joues. 




La couleur la plus forte de la palette et l’une de mes favorites est sans surprise un rouge assez chaud. « Cobbler » est une nuance bien pigmentée et qui se travaille très facilement sur les lèvres : pour un effet bouche mordue en estompant bien la matière en tapotant au doigt ou bien pour un rendu plus « glossy » en multipliant les couches. Un peu moins facile à travailler sur les joues, je recommande d’appliquer très peu de matière et de bien la travailler en l’étirant afin d’éviter l’aspect clownesque.




« Crisp » est sans aucun doute la teinte la moins classique du lot, il s’agit d’un rose moyen parsemé de paillettes dorées et à la texture matte. Il me rappelle vaguement le célèbre blush « orgasm » de Nars lui même composé de micro paillettes dorées donnant du relief au visage et apportant de la lumière. Ce n’est donc pas une couleur que je recommande pour les lèvres, les paillettes étant tout de même très présentes et pas forcément flatteuses. N’appréciant pas personnellement les paillettes sur la bouche,  je le préfère nettement plus en tant que blush ou enlumineur puisqu’il est très « visible ». 




Dernière nuance, « Caramel », celle que je n’imaginais aimer à ce point avant de la porter : ma petite « bonne surprise » donc. Si dans la palette la teinte paraît très foncée et relativement difficile  à porter, il n’en est rien. « Caramel » est finalement une couleur tirant vers le brique et moins « dure » qu’elle en a l’air. La texture crémeuse renforce d’autant plus cet aspect plus doux et portable au quotidien. C’est ainsi une couleur que je préfère adopter sur mes lèvres plutôt que sur mes joues. 




Au delà de la palette de couleurs assez variée, « How ‘bout them apples » comporte un autre point positif : la facilité d’application des produits à la fois pour les joues et pour les lèvres. La plupart des couleurs ayant un aspect glossy et crémeux elle n’accrochent donc pas les lèvres et sont faciles à étaler, il est même possible pour la plupart d’entre elles de modérer l’opacité en tapotant légèrement le produit sur la bouche ou en multipliant les couches. Concernant les joues, je recommande d’appliquer la matière par légères touches au doigt ou au pinceau en étirant bien le produit pour un résultat naturel et permettre à la couleur de bien se fondre avec le reste du visage. 

Au niveau de la tenue, je suis plutôt mitigée. Pour la partie « rouge à lèvres » les teintes  ne sont pas particulièrement résistantes et tendent à disparaître d’elles-mêmes au bout de quelques heures (avec ou sans repas). On nuancera toutefois les faiblesses au niveau  la  tenue du produit sur la bouche par la texture plus glossy qu’opaque ne facilitant pas sa durée de vie. Pour la partie teint  la tenue est bien meilleure puisque la matière se fond dans la peau et ne s’estompe pas. Vous pouvez par ailleurs fixer le tout avec de la poudre transparente si vous avez tendance à vous toucher régulièrement le visage et craignez d’effacer la couleur. 


Enfin gros bémol de la palette : l’hygiène. Les produits pouvant convenir pour deux usages différents et donc deux ou plusieurs types d’outils divers et variés pour les appliquer il faut veiller à faire bien attention à ne pas laisser la palette devenir un nid à bactéries. Il faut donc penser à bien se laver les mains si l’on souhaite utiliser les couleurs sur nos lèvres ou nos joues à l’aide de nos doigts, faire attention en lavant les pinceaux pouvant se promener dans différents fards crème. Ce n’est donc pas nécessairement la palette que je recommande pour les weekends ou les voyages puisqu’elle doit être utilisée avec trop de précautions particulières. 

En revanche gros point favorable, son prix, plutôt agréable puisqu’on peut trouver six couleurs différentes à la fois pour les lèvres et pour les joues pour la somme de 32$ soit une vingtaine d’euros. Au total 3€ environ le fard / rouge à lèvres, un petit prix pas négligeable et carrément agréable. 

Je n’ai pas encore trouvé de site français proposant la palette à la vente (je suppose qu'elle sera disponible chez feelunique très bientôt et elle est actuellement dispo sur la version US de Birchbox) mais vous pouvez la trouver sur le site officiel (avec cependant des frais de ports importants) ou sur Ebay à des prix parfois plus raisonnables (j'ai trouvé la mienne pour le même prix que le site officiel et des frais de port moindres). Dans tous les cas n’hésitez pas à me partager vos avis sur cet objet ou à me dire si vous comptez prochainement céder aux appels des agriculteurs et cowboys mis en valeurs par la marque The Balm. 

Son prix : 32€