30.9.14

J’ai trouve le coiffeur anti-pleurs… Decouvrez l’appartement 16 !

Contrairement au terrible et terrifiant mythe du coiffeur massacreur de crinière et de confiance en soit je ne suis jamais sortie d’un salon en pleurs. On pourrait me dire que j’ai de la chance mais il n’en est rien, j’ai en réalité découvert l’endroit le plus merveilleux pour entretenir ma rousse chevelure, et ce petit coin de Paradis c’est L’appartement 16 à Lyon. 

Si je l’aime tellement c’est que je ne lui trouve rien de commun avec la plupart des salons dits « classiques », ce lieu, son ambiance et ses coiffeurs n’ont rien de banal, d’habituel ou de « déjà-vu », y mettre les pieds est une petite expérience en soi. Situé dans un véritable appartement, d’où son nom, le salon nous permet de prime abord de sortir de l’expérience classique de la visite chez le coiffeur. Presque confidentiel, exclusif, il est caché là-haut pour notre confort dans les beaux immeubles de la presqu’île lyonnaise. Terminé les regards des passants intrigués à travers la vitrine, la lumière blafarde des néons, la vue sur la route ou le centre commercial … bienvenue dans une ambiance soigneusement choisie et délicieusement reposante. 


A l’arrivée vous êtes charmés par la décoration retro de l’entrée, ses meubles design, son parquet chaleureusement authentique, sa belle hauteur sous plafond. Mais ce n’est qu’un petit avant goût du soin apporté à l’identité si unique de L’appartement 16. Ce qui rend l’expérience tellement différente ce sont les trois différentes pièces composant le lieu,  trois véritables « chambres » ayant chacune leur identité, leur personnalité et dans laquelle chacun des membres de l’équipe prendra soin de vous et de vos cheveux. Terminé donc le brouhaha du salon classique et des dizaines de paires d’yeux distraites pouvant observer votre transformation, à l’appartement 16 vous êtes le plus souvent seule avec votre coiffeur dans sa pièce et son ambiance. Si ceci pourrait en gêner certaines j’apprécie pour ma part cette forme d’intimité, de calme et de presque exclusivité que l’on peut ressentir durant son passage dans le salon. Pas besoin de crier pour discuter, une écoute et une disponibilité tellement appréciable, des conseils avisés, un échange complètement détendu et naturel avec la personne s’occupant de vous. Bref on est presque comme à la maison ! (Et je ne dis pas ça que pour les figurines de Game of Thrones).




Si vous bénéficiez de toute l’attention de votre coiffeur c’est qu’il a été spécialement choisi pour vous. Chacun d’entre eux a sa spécialité et pourra prendre en charge votre petit rêve capillaire.  Une spécialisation complètement rassurante puisque l’on sait que qu’une coloration sera par exemple parfaitement élaborée et travaillée par la personne la plus adaptée pour cette tâche. J’apprécie également le choix des partenaires tels que Bumble & Bumble, Redken ou encore Davines, des produits que l’on a pas forcément l’occasion de tester ou de trouver très fréquemment dans nos grandes surfaces. 




Un poil plus cher que mon ancien coiffeur (je m’exprime ici principalement pour l’aspect coloration + coupe) je ne peut cependant pas résister à l’envie de retourner à L’appartement 16, que ce soit pour l’ambiance, les coiffeurs (et surtout ma coloriste qui a réussi à réaliser mes souhaits cuivrés du premier coup), le lieu, le professionnalisme… En fait je sais d'avance que je vais y passer un bon moment, que je vais en ressortir heureuse malgré les longues heures de coloration. 

Comme vous l’aurez bien évidemment compris je suis plus que comblée par L’appartement auquel je suis plus que fidèle, j’encourage donc toutes les Lyonnaises (et alentours) à faire un petit tour à l’appartement pour prendre soin de leurs cheveux que ce soit par simple curiosité ou  pour changer leurs habitudes !

Pour en apprendre plus... le site est par ici !


25.9.14

Que penser du mouvement #NotInMyName ?

Largement relayé sur les réseaux sociaux et dans les médias du monde entier le hashtag « #NotInMyName » lancé par les membres d’une association britannique ne cesse de faire parler de lui. Ou bien apprécié soit complètement décrié j’ai tenté d’analyser à mon tour la situation. 

Dès les premiers instants après en avoir entendu parler et l’avoir visionné dans les journaux télévisés français je n’ai pas rejeté ce mouvement que j’ai trouvé positif et permettant à mon sens de rejeter les amalgames pouvant être faits entre «Islam » et « Terrorisme » qui ne devraient jamais être associés dans les mentalités. J’ai compris la volonté d’une majorité de personnes de vouloir rejeter l’idée qu’une religion puisse être aussi librement et facilement liée dans l’esprit de beaucoup à la violence, au meurtre, aux événements malheureusement récents que nous avons vécus. Comment vivre sa religion sereinement, porter et croire en des valeurs quotidiennement associés à des actes menés en son nom et ne la respectant pas ? Probablement intolérable tant les amalgames sont si facilement diffusés et intégrés dans le monde entier. 

J’y ai vu une volonté d’informer. De montrer que jamais l’Islam n’avait mis en avant la violence, justifié l’inqualifiable, apprécié l’injustice au nom de ses valeurs, qu’il était impensable de faire encore ce type d’associations. Une volonté de montrer que c’est une religion comme toutes les autres pour la paix, le partage, l’union, que les actes diffusés dans les médias et réalisés au nom d’un idéal faussé ne sont pas l’Islam. 


Seulement j’ai commencé à voir des messages circuler dénonçant ce mouvement le trouvant injuste, anormal, ridicule. Alors j’ai voulu comprendre. 

Ce que j’ai lu n’a pas tout de suite fait sens à mes yeux, beaucoup trouvent que ce hashtag met la religion musulmane et ses pratiquants en position de culpabilité justifiant ainsi les clichés et les amalgames faits autour de cette religion. Si je n’ai pas tout de suite compris cette réflexion j’ai lu plusieurs exemples m’ayant permis d’y voir plus clair, d’assimiler le concept derrière tout ça. L’un d’entre eux paraissant presque absurde indiquait ceci : si un boulanger tue sa femme, l’ensemble des boulangers doivent-ils s’excuser et se différencier de ce mauvais boulanger afin de ne pas être assimilés à ses actes ? (disponible ici) La réflexion part du postulat que si l’on se différencie d’un acte commis par une certaine communauté c’est qu’on accepte de façon implicite que la communauté puisse en être capable mais que l’on ne fait pas partie de ce mouvement-là. En gros que la religion musulmane pourrait être capable de tels actes mais que l’idée en est totalement rejetée par une large partie de ses pratiquants. Les personnes reprochant à ce hashtag d’exister essayent ainsi de souligner que l’homme se distingue de sa religion, la religion reste bonne mais l’homme qui l’utilise peut-être lui d’une cruauté sans pareille, ils refusent donc l’idée que des pratiquants puissent s’excuser au nom des actions commises par une homme pour leur religion. Quelques uns de leurs commentaires ci-dessous : 




Alors effectivement je crois en l’idée que l’on ne devrait sous aucun cas associer les mots « Islam » et « Terrorisme », que ce soit pour rejeter des actes ignobles commis en son nom ou l’inverse. Simplement si le mouvement pourrait avoir besoin d’être relayé ou au moins expliqué c’est qu’il permet peut-être d’informer, de lutter contre la désinformation ayant quotidiennement lieu dans nos journaux télévisés, dans la propagande diffusée sur le web ou au travers des mots pouvant sortir de la bouche de nos proches (il suffit d’être élevé avec ces clichés pour que l’idée s’enracine durablement). J’ai l’espoir qu’il puisse faire réaliser à un certain nombre de personnes ce qui est vrai, de ne pas les laisser se faire influencer par tout ce que l’on entend mais de se faire une opinion sur du concret. 

Malheureusement le climat d’islamophobie installé dans beaucoup de pays européens et occidentaux en général par le biais des médias, des politiques, des clichés répandus sur la toile justifient à mes yeux la volonté de certains de rétablir la vérité avec le mouvement « NotInMyName ».  En créant ce hashtag ils démontrent que les actes violents souvent médiatisés ne sont pas leur religion, qu’ils n’y sont pas rattachés car l’Islam n’est pas constitué de telles valeurs, qu’il est différent, ils rejettent l’idée que la population puisse assimiler ces faits à leur religion. Combien de fois ai-je entendu que puisque le calendrier musulman n’était pas le même que le calendrier chrétien (en termes de date) ses pratiquants avaient plusieurs siècles de retard, justifiant la barbarie, les qualifiant d’arriérés ? Combien de fois ai-je pu lire qu’elle était sectaire, fermée, refusant de s’ouvrir sur le monde et taxant ainsi ses pratiquants de personnes refusant de s’intégrer (avec tous les clichés pouvant se lier à telle ou telle origine ethnique) ? Alors si ce mouvement peut ouvrir les yeux de certains je ne suis pas contre, s’il peut rétablir la vérité je l’approuve, s’il peut faire disparaître un tant soit peu ce climat d’islamophobie je le soutiens. 

Je crois en l’information, en la vérité, à l’égalité. L’Islam ne devrait plus souffrir de ce type d’idées. Quand on associe Christianisme et pédophilie certains en rigolent… alors pourquoi quand certains soulèvent Islam et terrorisme d’autres approuvent ?